Comment s’effectuera la rentrée scolaire 2023-2024? Quelles perspectives pour remédier à la surcharge des classes? Tout pour garantir une prochaine rentrée scolaire dans des conditions favorables. C’est désormais le mot d’ordre du ministère de l’Education nationale, à moins de quelques semaines du retour officiel des classes. L’école où un vaste chantier de réformes a été entamé, poursuit son petit bonhomme de chemin pour répondre aux objectifs d’une école perfectionnée.
L’école qui commence avec des nouveautés outre l’enseignement de l’anglais, constitue à juste titre la cheville ouvrière des décisions du ministère de tutelle. Le primaire qui est au centre des préoccupations, représente le socle, voire le pilier des réformes entreprises dans le système de l’enseignement et de l’éducation nationale en Algérie, se veut, ce faisant, un nouveau départ pour couronner les fruits des innovations introduites. Les walis territoriaux auront toute la latitude de focaliser leurs efforts sur une rentrée scolaire réussie. Toutes les questions d’ordre organisationnel, humain et même matériel, seront à l’ordre du jour des prochaines réunions des walis avec leur exécutif. L’autre aspect sur lequel est centrer l’action des pouvoirs publics compétents, est lié à la réception de toutes les structures relevant du secteur afin d’atténuer la pression et de mettre en place, au niveau d’elles, toutes les équipements et les commodités d’accompagnement. Le phénomène de la surcharge a été nettement ressentie, lors de la dernière rentrée, en dépit des livraisons et il risque fort une nouvelle fois, selon certains échos parvenus des parents d‘élèves concernés, de se poser lors de la prochaine rentrée, notamment dans les communes peuplées et éloignées des chefs-lieux de wilaya. Aussi, la préparation des repas aux élèves dès le premier jour de la rentrée, les cantines scolaires, leur approvisionnement en eau potable et gaz, le transport scolaire et les chauffages entre autres, sont au menu des préparations du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire ; à ce sujet, Brahim Merad a adressé une instruction aux walis pour régler toutes les questions d’ordre organisationnel afin d’assurer une rentrée scolaire réussie et sûre au niveau des écoles primaires, en prévision de la prochaine rentrée scolaire 2023-2024 et ce, en coordination avec toutes les parties prenantes au niveau local, a indiqué, ce mardi, un communiqué du ministère. L’instruction a accordé « une grande importance à la qualité des services scolaires fournis, à l’aménagement des écoles primaires et des structures y relevant ». L’accent a été mis dans le document sur « la nécessité de réceptionner, avant la rentrée scolaire, toutes les structures programmées afin de desserrer la pression que pourraient connaître certaines régions. Il s’agira, dans ce cadre, de s’assurer de leur préparation et de la disponibilité des besoins essentiels, de finaliser les travaux de maintenance et d’assurer le chauffage des écoles de manière régulière, permanente et sûre, notamment dans les régions montagneuses et rurales, tout en assurant le gardiennage et la sécurisation des abords des écoles primaires ». Les walis ont été invités également à « veiller à la sécurité routière sur la voie publique et ce, en coordination avec les différents services de sécurité ». L’instruction du ministre a souligné, en outre, l’importance « d’accélérer la validation de la liste des élèves concernés par la prime scolaire pour assurer son versement aux bénéficiaires, avant la rentrée scolaire et de réunir les meilleures conditions de scolarisation, notamment en ce qui concerne la cantine et le transport scolaires ».
Ainsi, il est préconisé « d’assurer des repas aux élèves, à partir du premier jour de la rentrée et de veiller au parachèvement des opérations d’approvisionnement des cantines scolaires et de règlement de toutes les dépenses liées à la gestion des cantines dans les plus brefs délais, avec la mobilisation d’un nombre suffisant d’agents ». M.Merad a insisté, en outre, sur « l’importance d’arrêter un programme de transport scolaire spécial, permanent et régulier couvrant toutes les lignes concernées, notamment pour les régions éloignées et enclavées, ainsi que les quartiers à forte densité démographique et ce, à travers la mobilisation de tous les bus disponibles au niveau des parcs communaux, la réparation des bus en panne et leur maintenance périodique ». Le ministre n’a pas écarté la possibilité de « recourir en cas de besoin, à la conclusion de conventions avec des opérateurs privés pour couvrir le manque enregistré en matière de transport des élèves », précise la même source. « En consécration des valeurs de concertation, l’instruction a porté sur la nécessité de relancer le Conseil de coordination et de concertation qui regroupe tous les acteurs de la famille de l’éducation et les responsables locaux, représentant l’ensemble des secteurs concernés, au niveau de chaque commune », selon le communiqué.
