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Le MCO songe sérieusement à le remplacer. Aït Djoudi déjà sous pression

En pleine crise de confiance après avoir été baladé par le Paradou à domicile, le Mouloudia d’Oran n’a pas su (ou pu) revenir de Médéa avec au moins le point du match nul, se faisant dominer et battre pour la deuxième fois en trois journées de Ligue 1, aggravant encore une situation (déjà) bien alarmante. En acceptant le challenge que lui avait proposé la direction du MCO voilà maintenant un peu plus de trois mois, l’entraineur Azzedine Aït Djoudi ne savait certainement pas qu’une simple défaite, ou plutôt la déroute face au PAC, la première de la saison, embraserait aussi dangereusement le foyer oranais et le mettrait déjà sous une telle grosse pression. Sportivement, pourtant, ce Mouloudia n’est pas dans le rouge. Loin s’en faut. Car avec un succès ramené de Constantine face au Chabab local (0-1) suivi de deux défaites, la première à domicile devant le PAC (1-4) et la seconde à Médéa chez l’Olympique de Nehari (1-0), le bilan semble certes négatif mais pas aussi catastrophique qu’on le croit, d’autant plus que le championnat professionnel n’en est qu’à son troisième acte. Mais entre ce qui «semble» aux amateurs de Ligue 1 et ce qui «se passe» au sein et autour du club, la différence est de taille à effrayer même les plus optimistes, comme l’a été Aït Djoudi avant de découvrir, par lui-même, l’électrique et électrisant contexte mouloudéen. Le patron technique des Rouge et Blanc d’El-Hamri en a, d’ailleurs, eu un petit aperçu lors du match face au PAC lorsque le peu de spectateurs présents (moins d’un millier) chantaient à la gloire de Cherif El-Ouazzani (pourtant adversaire d’un jour) et tançaient, vulgairement, le président et dirigeants mouloudéens en place! Il a pu confirmer tout cela avec ce qui s’est passé à l’issue de la défaite à Médéa. Cette inimitié du public envers les responsables du club rend, de fait, tout plus difficile et plus compliqué que d’habitude pour l’entraîneur, d’autant que la pression semble décuplée et ininterrompue. Eléments fort révélateurs de cette lourde ambiance et de la profondeur du fossé qui sépare le côté «officiel» et «populaire» de la bâtisse mouloudéenne: Même la victoire chez le CSC n’a pas créé d’euphorie qui accompagne habituellement les succès de prestige. Même l’ouverture des portes du stade Ahmed Zabana aux supporters pas (encore) vaccinés, n’a pas convaincu le large public d’assister au match MCO-PAC et de mettre fin à leur boycott. C’est dire que même un succès à Médéa n’aurait pas rétabli la relation entre les deux parties. Il devait, toutefois, offrir un peu de répit à Aït Djoudi et améliorer son bilan comptable. La deuxième défaite de rang n’a, cependant, fait que conforter le public dans ses convictions et isoler encore plus la direction en place qui, comme parade, songe sérieusement à se séparer de son entraîneur et le remplacer en cas de contre-performance face à l’Entente de Sétif que le Mouloudia accueillera après la trêve internationale.

À propos Seif.Eddine.R

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