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Le manque d’eau Le retour constant

A l’instar du Ramadhan et des fêtes qui reviennent chaque année, le manque d’eau a lui aussi ses moments forts d’apparition. Dès que les jours caniculaires commencent à se faire distinguer par leurs étouffantes chaleurs, la question de la rareté de l’eau commencera à se faire parler d’elle. Une question que je me suis tout le temps posée! Sommes-nous, effectivement, un pays aride, où le manque de l’eau est une constante à ne pas causer. Et, de ce fait, sommes-nous donc, condamnés éternellement, à vivre la joie de nos vacances d’été dans la tourmente et le calvaire des coupures récurrentes de l’eau? L’on parlait à satiété, de tel ou tel incident relatif à une telle crise ou une telle perturbation relative à la distribution de cette denrée vitale et indispensable. En revanche, l’on ne parlait jamais de la question de l’eau, de sa disponibilité, des problèmes rencontrés à ce sujet, le tout débattue, selon, une perspective globale nationale. Certes, ce n’est pas toutes les régions du pays qui souffrent à pied d’égalité de la crise de l’eau. Les régions, connaissant des explosions démographiques, sont plus touchées par la rareté de l’eau en périodes caniculaires et parfois même en plein hiver, à l’instar d’Oran et de ses zones périphériques suburbaines; une pluviométrie inconstante et de plus, en plus perturbée ne saurait, à elle seule, répondre aux demandes de plus en plus exigeantes des populations, de plus en plus, démographiquement fortes. Les pouvoirs publics n’ont et n’auront devant eux, qu’une seule et unique solution – stratégique – parait-il – c’est le recours au dessalement des eaux de mer et le recyclage des eaux usées. Cela ne devrait pas laisser tomber une impérative exploitation radicale des eaux de pluie et de la neige, dont actuellement une grande partie de ce don du ciel part sans intérêt. La situation politique déjà clopinante du pays, faisant face à une opposition de plus en plus radicalisée, cherchant la petite bête dans le but de foutre le désordre dans le pays. Il faudrait donc, faire attention que ce soit avec la question de l’eau ou de toute autre question sensible voire vitale, pouvant servir d’alibi, afin de déclencher le chaos. L’Algérie est un pays riche et grâce à cette richesse immesurable, si elle est, efficacement, exploitée et intelligemment dirigée, elle pourrait un jour surmonter toutes ses difficultés, notamment, la question de la disponibilité de l’eau et de ses ressources. N’oublions pas que la démographie du pays va en augmentant et non le contraire.

À propos Abdelkader Benabdellah

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