Le lait et l’huile de table inexistants. Le pôle urbain «Ahmed Zabana» manque de tous

Souffrant de toutes les carences, les résidents du pôle urbain «Ahmed Zabana» éprouvent toutes les difficultés à se procurer une bouteille d’huile de table et un sachet de lait. Ces deux produits ne sont plus disponibles dans une cité qui, désormais, abrite des milliers de citoyens. Les scènes enregistrées de chaînes interminables de résidents qui prennent leur malheur en patience et surtout donner plus de temps à la quête des fameux produits, en disent long sur un vécu amer. En effet, en l’absence des structures de l’Etat, censées vérifier la disponibilité de tous les produits de première nécessité et notamment les prix affichés, le désordre et l’anarchie présentent le dessus.  «Nous sommes constamment sur le qui-vive, à la recherche de l’huile de table et du lait en sachet, tout cela au-delà, au détriment de notre sérénité et notre bien-être», dira une dame qui était au deuxième rang d’une longue file d’attente. Cela se passe alors que les supérettes et les magasins d’alimentation générale naissent comme des champignons. C’est dire que les commerçants devraient jouer le jeu et faire en sorte de permettre au citoyen de vivre dans la quiétude et surtout leur éviter les désagréments inutiles. Le pôle urbain «Ahmed Zabana», une cité déconnectée par des carences qui s’ajoutent avec chaque famille qui occupe un appartement. Cela dirige la population à se demander sur l’existence des locaux fermés. Ces derniers peuvent contribuer à une dynamique commerciale qui pourrait alléger les souffrances d’une population qui vit dans un dortoir.