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Le fanatisme religieux qui «père sévère»

«C’est la certitude qui rend fou».                                                                                        Fréderic Nietzsche.

Essayer de réfléchir sur le fanatisme religieux nous permet de réfléchir sur l’imaginaire leurrant. Le procès, pour le moins inquisiteur à l’égard du chercheur Said Jabelkhir, est une preuve manifeste qui doit nous sortir de cette flânerie psychique qui fait le lit du déni et de la schizophrénie. Cette mortification sociale doit faire éclater le pétard de la calinothérapie, à l’égard de la barbarie islamiste qui sévit en Algérie. En effet, de par le système éducatif qui trouve refuge dans la religion, le spectre de l’islamisation de la modernité ne pourra que renforcer la psychotisation des rapports sociaux. Pour pouvoir débusquer les arcanes de la radicalisation/ infantilisation, il serait judicieux à notre sens de discuter dans cette chronique la certitude d’avoir raison comme étant un infantilisme. La beauté étincelante de l’esprit critique favorise en soi une dynamique conflictuelle rejetant les axiomes primitifs de l’ignorance qui s’ignore. Ce projet irrigue le travail sur la subjectivité tout en reconnaissant le défaut du rapport sexuel qui sied chez le sujet. L’étonnement et le doute deviennent le cœur du sujet, la pulsion dionysiaque dessine des associations dynamiques; de fait, les espaces connectifs munis d’une gymnastique mentale inscrivent la complexité humaine dans «l’agir dialogique» qui magnifie la singularité agissante. Ainsi soit-il, l’autoréflexion et le désir «d’inservitude volontaire» devient une fleur qui plonge ses pétales dans la jouissance mortifère du fanatisme, en rendant hommage à tout (es) ceux et celles qui ont subi de près ou de loin l’extrémisme religieux. Ce dernier inaugure à chaque fois l’âge de la mort massive, ainsi, je me permettrai de dire que les métastases de cette violence portent l’horreur à son comble et ne cesse de mettre l’âge des angoisses en avant. Comment pourrions-nous atténuer les sévices inhumains, qui laissent des traces indélébiles, tant sur le plan comportemental que psychique? Ceci dit, une frange désorientée de la société contrainte à «l’impuissancialisme» essaie d’endiguer les flammes incendiaires par la mécanique des hommages. On voit que le raisonnement qui, au-delà de toute sympathie, ne renvoie à l’union que pour chercher des sécurités illusoires et trouver des satisfactions à leurs croyances, qui relèvent d’éloges et d’incantations magiques, pour des lendemains qui chantent. (Démocratie, état de droit, liberté, deviennent des mots valises).

À propos Adnan H.

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