Le crime!

Au sujet des feux de forêt, le Premier ministre a été catégorique: il s’agit d’un crime. Djerad a affirmé, samedi à Tipasa, que les derniers feux de forêt qu’a connus l’Algérie et qui ont provoqué le décès de deux personnes dans cette wilaya, ne laissent aucun doute sur leur caractère criminel. «Le Premier ministre a déclaré que les incendies déclarés simultanément la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre, aux alentours de plusieurs villes, ne laissent aucun doute sur leur caractère criminel», indique un communiqué des services du Premier ministre. Le chef de l’exécutif, cité dans le communiqué, a soutenu que «le témoignage de citoyens de Gouraya confirme cette réalité». Selon Djerad, «la menace des feux de forêt est d’autant plus forte qu’ils sont récurrents et rapprochés avec un intervalle de retour de moins de 10 ans, entraînant des effets dévastateurs au plan écologique». On ne sait pas si la justice a été saisie ou pas, mais tout porte à croire que la gendarmerie mènerait une enquête à ce sujet puisque le chef du gouvernement, cité dans le communiqué, a soutenu que «le témoignage de citoyens de Gouraya confirme cette réalité». L’enquête repose sur de tels témoignages. Ni la justice, ni un organisme de l’Etat n’ont dévoilé quoi que ce soit sur l’enquête. S’il s’agissait d’un crime, il faudrait redoubler de vigilance et prévoir un plan afin de faire face à toute autre tentative criminelle. Le Premier ministre a lancé, à l’occasion, un appel aux citoyens pour «redoubler de vigilance et pour se mobiliser fortement pour la préservation des biens et des personnes et la sauvegarde de ce patrimoine national». Mais, aujourd’hui, il faut que les services de l’Etat tirent les leçons nécessaires pour qu’un tel crime ne se reproduise plus. Le plan de surveillance des forêts devra être revu de fond en comble, car les criminels ont agi en toute «aisance ». Il faut tout mettre en œuvre pour débusquer les criminels.