Le Covid 19 et la crise économique n’ont pas laissé les mains libres aux artisans locaux qui avaient nourri un optimisme béat quant à l’avenir de leur métier. La situation actuelle ne semble pas propice à l’émergence de leur secteur d’activité, comme en témoignent des rideaux fermés de quelques magasins qui avaient l’habitude de profiter de la saison estivale pour réaliser des profits. Et pourtant, la courbe ascendante des statistiques s’agissant de la création de l’emploi dans ce domaine, reflète les efforts consentis par La Chambre Nationale de l’Industrie et de l’Artisanat Traditionnels qui veut se démarquer pour être à la tête des secteurs porteurs de projets, créatrice d’emplois et de valeurs ajoutées. D’ailleurs, la Chambre avait tablé sur la création de plus de 2 000 postes d’emploi. En outre, les objectifs tracés étaient bel et bien de permettre l’émergence de jeunes porteurs de projets, la création d’emploi et l’essor d’un secteur qui vivait le recule.
La Chambre Nationale de l’Industrie et de l’Artisanat Traditionnels espère réaliser de bonnes statistiques. Cependant, l’occasion n’est pas propice à l’émergence de cette branche tant importante de l’économie nationale, tant marginalisée et reléguée aux seconds rôles, par les anciens décideurs. En outre, la Chambre espère contribuer à l’émergence de l’économie nationale et par voie de conséquence à l’absorption du chômage par la mise à disposition de toutes les conditions favorables à la disposition des demandeurs de postes d’emploi, destinés aux jeunes désireux de fuir l’oisiveté. Participer à la résurrection de l’économie nationale, qui était dans un passé récent plus au moins diversifiée, demeure un objectif tracé par les hauts responsables de l’Etat, sauf que la conjoncture actuelle n’est pas favorable, affirment les connaisseurs. Pour leur part, ceux qui activent toujours dans le domaine de l’artisanat tentent, tant bien que mal, de résister à un malaise qui n’a qu’assez duré et qui leur fait perdre un sérieux temps mais aussi patience.
