Le « cœur » tue aussi !

La crise cardiaque fait des ravages en Algérie et tue plus que le cancer. Selon des études scientifiques, 44 % des décès en Algérie sont causés par l’infarctus du myocarde. Djamel-Eddine Nibouche, chef de service cardiologie à l’hôpital Nafissa Hamoud d’Alger, tire la sonnette d’alarme et appelle à l’élaboration d’une véritable stratégie de lutte contre cette maladie. Bien que les causes de cette maladie soient les mêmes partout dans le monde, Nibouche estime qu’ « il ne suffit pas de copier des stratégies appliquées ailleurs pour réussir ». Selon le spécialiste, l’Algérie a besoin d’une stratégie répondant à notre réalité. Des enquêtes et des expertises sur de telles maladies et décès suite à des crises cardiaques et cancer. Déjà 57% des Algériens décèdent des suites de maladies chroniques. Des spécialistes indiquent que l’infarctus et le cancer comme le diabète sont en hausse à cause de l’absence de joie, le stress et une mauvaise nutrition. Mais en réalité, on ne peut pas être certain. En l’absence d’une enquête, on avance des hypothèses. Ce qui est certain, on communique très mal sur les crises cardiaques. Souvent on meurt d’une crise cardiaque à cause d’une mauvaise prise en charge à l’instant, soit avant qu’il ne soit trop trad. Beaucoup d’Algériens ne connaissent pas grande chose sur le secourisme. Il est temps de mettre les moyens pour apprendre aux Algériens les principes du secourisme. Selon le chef de service cardiologie de l’établissement hospitalier Nefissa-Hamoud, cette stratégie doit s’appuyer sur la prévention contre les causes de ce problème de santé, la mise en place d’un plan de prise en charge nationale et par la création de structures spécialisées répondant aux spécificités de chaque wilaya. S’exprimant dans l’émission, l’invité de la rédaction de la chaîne 3, le spécialiste recommande l’implication de tous les secteurs et surtout « un consensus national » pour établir un plan applicable sur le terrain.