Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la flambée des prix de certains produits agricoles et de la viande blanche, a apparemment la peau dure à moins de quatre jours de l’Aïd El Fitr. Constat désolant mais pourtant si frappant. Les prix des produits agricoles et ceux de viande de poulet n’ont pas fléchi alors que le pendule compte les heures avant la fin du moi sacré qu’aucun des mois de carême précédents n’est en mesure d’égaler, tellement les prix ont été aussi élevés et narcissiques à la fois remettant ainsi aux calendes grecques le fameux rituel «le client est roi». Les prix des produits agricoles et de la viande blanche risquent de flamber davantage et encore d’ici l’Aïd El Fitr, à cause des intermédiaires de la distribution, tant, que rien n’augure pour l’heure une probable accalmie dans les jours à venir pouvant mettre à l’abris le consommateur à l’abris contre les prémices de fermeture des boulangeries et des magasins d’alimentation générale durant les deux jours de la fête sacrée, avertissent d’emblée les professionnels du secteur de commerce. Cette flambée, pour le moins insensée des prix, qui n’épargne pas plusieurs produits agricoles sur le marché à l’exemple de la pomme de terre, la tomate, la laitue, les carottes et navets et les haricots verts, semble préméditée en ce sens qu’elle n’obéit pas aux règles régissant l’offre et la demande, de l’avis des spécialistes de la mercuriale qui s’appuient sur les décalages flagrants entre les prix de gros à la source et les prix détaillants sur le marché de la consommation, expliquent des professionnels qui recommandent de «multiplier le contrôle, la surveillance des approvisionnements et de la traçabilité de l’acheminement des produits alimentaires et des produits agricoles stratégiques, durant les quatre derniers jours du ramadhan pour éviter les scénarios proches aux pénuries».
