Le tribunal de Cheraga à Alger, dans sa section pénale, a rendu son verdict dans l’affaire de diffamation. Celle-ci opposait l’EGT Zeralda au journal «Le Carrefour d’Algérie» à la suite d’ une plainte déposée par le conseiller du PDG de cette entreprise concernant un article de couverture. Le verdict vient de tomber: la relaxe ou plutôt l’acquittement. Lors du déroulement du procès, le jeune juge Boukandakdji Brahim avait présidé ce procès avec professionnalisme et équité loin de toute pression exercée sur sa personne par d’autres parties hostiles. Il était surtout mu uniquement par la promotion de la liberté d’expression, selon ce constat de visu. Un verdict honorable et équitable à la fois qui l’honore en tant que jeune juge encourageant le droit d’informer et rien que d’informer avec respect de l’éthique et de la déontologie journalistique. L’avocat de la partie civile représentant l’entreprise de gestion touristique de Zeralda, ne nous reproche pas selon son plaidoyer, la publication de l’article sur le journal mais plutôt sa publication sur Facebook ce qui a soulevé l’ire des deux avocats de la défense. Selon les griefs retenus, il nous est reproché de porter atteinte à l’unité nationale et ses fondements. Or cet article publié sur le Carrefour d’Algérie n’est autre qu’un article de couverture d’un sit-in des travailleurs de ladite entreprise touristique du complexe de Zeralda. Il nous a été reproché de parler de corruption. Les deux avocats de la défense, Me Bouchami Abdelkrim et Me Ali Belalam du barreau d’Alger, qui se sont constitués volontairement pour plaider notre affaire, ont su démonté toutes les pièces du puzzle et des accusations qui pesaient sur nous. D’abord les correspondances de la cour des comptes adressée aux responsables de l’entreprise sus citée et celles du jeune investisseur et homme d’affaires aux hautes autorités et au procureur de la République. Son cas était cité par Me Bouchami puisque lésé par les responsables de l’EGT suite aux péripéties concernant l’appel d’offre et l’épisode du terrain de tennis, avec évidemment preuves à l’appui. Me Belalam a, de son côté, passé au peigne fin les dispositions de la loi 90-12 du 12/01/2012 concernant la diffamation, le droit de réponse, les accusations, etc… La défense et après acharnement du représentant de la partie civile qui n’a pas procédé à une mise au point, a accordé plus l’accusation sur l’article publié sur Facebook que celui publié sur le journal.
