Un montant de plus de 460 millions de DA a été octroyé à 1548 candidats indépendants au titre des aides accordées aux jeunes âgés de moins de 40 ans en lice pour les législatives du 12 juin en cours, a fait savoir samedi à Alger le président de l’ANIE, Mohamed Charfi. Charfi a indiqué que le montant des aides consacrées par l’Etat aux jeunes candidats de moins de 40 ans «s’élève à 464.400.000 Da octroyé à 1548 jeunes inscrits dans 247 listes indépendantes». Une déclaration pour mettre un terme à la rumeur que le montant accordé aux «jeunes» candidats serait trop élevé. Le citoyen ne connaît même pas la procédure de l’octroi de cette aide de 30 millions de centimes aux «jeunes» candidats des listes indépendantes alors que les jeunes des partis n’en bénéficient pas, et que la campagne est «presque» individuelle et non par liste. Et pourtant, le candidat, que ce soit indépendant ou d’un parti, est dans l’obligation de faire dans l’individualisme lors de la campagne. En final, pour les listes des partis, les candidats «privilégiés» du parti et les candidats «riches» sont les mieux nantis pour un candidat «simple». Il y a un «déséquilibre». C’est aussi une manière de favoriser les listes indépendantes et les jeunes «indépendants». Plus précis, il a fait état de 13.009 candidats âgés de moins de 40 ans, dont 5.743 femmes, tandis que le nombre des universitaires s’est élevé à 19.942 personnes, soit 74% des candidats. Et d’indiquer qu’il existe «310 listes où le taux de candidats universitaires est à 100%». La campagne dans certaines villes n’a pas drainé les foules comme à Oran où la dizaine de listes n’a pas pu provoquer l’engouement bien que certains candidats ont mis le « paquet » et n’ont pas lésiné sur les moyens. La campagne a été plus sur les réseaux sociaux que sur le terrain. La majorité des candidats, que ce soit des partis ou les indépendants, se sont appuyés sur leurs réseaux et leur famille. L’heure est au bilan pour cette période de campagne.