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Le baril à 92 dollars en 2024…

Les cours du pétrole ont chuté d’environ 5% en raison de craintes d’un ralentissement économique et d’une augmentation des stocks de brut américain. Le marché reste en « bear market » avec une baisse d’au moins 20% par rapport au dernier plus haut, et une quatrième semaine consécutive de repli semble se profiler. Les préoccupations liées à la guerre entre Israël et le Hamas semblent désormais éloignées. La perspective d’un marché où l’offre surpasserait la demande mettrait la pression sur l’OPEP+ pour envisager de prolonger ou d’accentuer ses coupes de production lors de sa réunion du 26 novembre à Vienne. L’attention du marché se focalise désormais sur l’OPEP+, dont une intervention devient de plus en plus probable à mesure que les prix chutent, selon les analystes. L’OPEP+ va devoir passer à la vitesse supérieure et donner des indications solides sur ce qu’elle compte faire en 2024», affirme Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb. Pour l’analyste, la question se pose de savoir si «l’Arabie saoudite doit porter le fardeau seule (avec seulement un peu d’aide de la Russie)» en amputant encore sa production, ou si «elle pourrait exiger de certains autres membres de l’OPEP qu’ils se joignent à elle pour réguler le marché». Selon la banque Goldman Sachs, le prix moyen du Brent devrait atteindre 92 dollars le baril en 2024 et le marché pétrolier se resserrera à un rythme modéré en raison d’une forte demande, tandis que l’offre de l’OPEP restera limitée. Dans une note publiée jeudi, la banque prévoit un déficit de 0,7 million de barils par jour et une croissance robuste de la demande de 1,6 million de barils par jour en 2024. Goldman a souligné que, bien qu’il anticipe un resserrement modéré du marché pétrolier, il estime qu’il existe toujours une capacité de réserve significative pour faire face aux chocs liés au resserrement. La note précise également que l’OPEP est prête à maintenir le Brent dans une fourchette de 80 à 100 dollars, en établissant un «plancher de 80 dollars à partir de l’offre de l’OPEP, et un plafond de 100 dollars à partir de la capacité de réserve ».

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