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L’APC d’Oran célèbre la libération de la ville des Espagnols. Des études et des recherches approfondies en ligne de mire

Retour en arrière sur l’une des batailles qui redessina et reconfigura le rôle des Musulmans du Maghreb contre la domination chrétienne. Depuis l’occupation d’Oran en 1509 par les Espagnols, jusqu’à sa libération le 27 février 1792, aidée par le service des Saints et du spiritualisme Soufi, la capitale de l’ouest vivait des mutations culturelles et sociales, aggravées par les paupérisations des populations des montages et des villages. «LATRECONQUIET» d’Oran, dernier bastion de la présence espagnole du Maghreb, a permis à la régence et aux autochtones de renouer avec leur identité, leur religion, loin des obligeances d’évangélisation des catholiques d’Oran. La libération d’Oran du joug des Espagnols ne fut pas un événement, somme toute ordinaire, mais ce fut également une «reprise» en force de l’identité musulmane à laquelle ont participé les Saints d’Oran. Si les reconquêtes par les Musulmans d’Algérie d’Oran et de Mers El Kébir furent placées en second d’ordre pour le Dey d’Alger, Mohamed Ben Othmane, qui se soucia plutôt des entrées pécuniaires de la couronne royale espagnole, du fait des expéditions d’Espagne en Afrique du Nord et en Algérie en particulier, dès 1780, elles furent néanmoins tranchées par le Bey de Mascara, Mohamed El Kébir, qui scella le sort de ces deux places «Les Maures de la paix», référence aux tribus locales, pour mener enfin les armes contre les Espagnols 1790-92. l’antagonisme pluriséculaire entre le Christianisme et l’Islam, le désir d’évangélisation et la volonté de vengeance historique des militaires des successeurs du Roi Ferdinand sur les conquêtes des Musulmans de l’Orient de Mésopotamie par Sakr Koreich, plus connu par Abderahmane El Dakhil en Andalousie et à Grenade, étaient des objectifs des expéditions espagnoles en Afrique du nord à la fin du 17ème siècle et durant tout le 18ème siècle. Le 12 septembre 1791, un traité fut signé par le Dey Hassan puis ratifié à Madrid par le roi Charles IV sur les redditions des Espagnols d’Oran qui fut reconquise triomphalement par le Beylik de Mascara, Benothmane El Kébir, le 27 février 1792 à la tête d’un long cortège qui s’est étendu de Mascara jusqu’à Oran. Des historiens s’accordent à dire que les colonisations des Espagnols d’Oran n’avaient pas de caractère économique mais plutôt servies par un «appât» religieux afin de repousser les frontières des Musulmans de l’empire Ottoman. L’APC d’Oran célèbre aujourd’hui, samedi 27 février, l’événement de la libération d’Oran des Espagnols après cinq siècles d’occupation. Une étude sera présentée au cabinet du siège de la mairie d’Oran par le professeur Belhadj Mohamed, chercheur universitaire, avec la participation de la déléguée de la culture, Mme Lekbad.

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