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L’année scolaire terminée. L’oisiveté attend les enfants au pôle urbain Ahmed Zabana

C’est la fin des études pour tous les écoliers, notamment pour les classes qui ne sont pas concernées par les examens de passage. Or, si les enfants sont tous heureux car ils ne seront plus obligés de se plier aux contraintes des études et à se lever tôt le matin, c’est le désarroi chez les gamins au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana. En effet, faute d’infrastructures de divertissement, les enfants commencent à ressentir l’oisiveté. Force est de constater que le même scénario se répète à chaque vacances de fin d’année éducative, il n’est pas sans savoir que les enfants de la cité entrent dans une hibernation qui n’est pas profitable sur le plan moral. Le problème ne cesse d’être évoqué étant donné qu’aucune initiative n’a été prise par les autorités locales pour rendre la cité plus attractive. Pis encore avec les dégradations qu’ont connu les petits espaces de jeu des jardins et les installations qui ont été édifiées, les enfants s’emparer des ruelles et des boulevards pour s’adonner à leur sport favori, à savoir le football. Une activité qui n’est pas sans risque car des rixes éclatent entre voisins à cause de bruits forts venant des cris des enfants ou un pare-brise cassé à cause d’un ballon mal tiré. Les enfants ne sont pas à leur première peine puisqu’ils doivent attendre la fin de l’après-midi pour sortir en compagnie de leurs parents. En effet, faute de sécurité, les parents ne laissent pas leurs enfants jouer durant des heures où la cité connaît un flux de personnes qui ne viennent que pour travailler. Un autre problème de taille est recensé qui n’est autre que le manque d’espace de jeu. En fait, avec un seul stade ou deux, généralement, occupés par des adultes, les enfants font profil bas et repartent d’où ils viennent avec un sentiment d’être lésés par des personnes qui profitent amplement des airs de jeu. Ce constat évoqué, à chaque fin d’année éducative, donne du tournis aux parents qui sont obligés de chercher d’autres alternatives. Malheureusement, la solution réside en quittant la cité pour s’abattre sur les agglomérations limitrophes, à l’image d’Es Sénia où il est facile de trouver d’autres options. Enfin, il est utile de rappeler que la cité qui n’est distante de la ville d’Oran que de quelques encablures, vit un isolement qui ne dit pas son nom. Pour leur part, les résidents se demandent si leur requête est prise en charge car les années se suivent et se ressemblent alors que le train de vie n’a pas changé.

À propos Islam Rayan

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