A cinq doigts de la main et à quelques poussières du rendez-vous sportif important et à l’heure où les dernières retouches pour la finalisation des aménagements et de l’embellissement s’accélèrent, le Centre-ville, ce cœur poumon commercial et touristique de la «Destination» Oran, compte tenu de la richesse de son patrimoine et de son histoire, ne connaît pas, par endroits, contrairement aux parties immédiates des prochains Jeux Méditerranéens, la même ampleur et le même engouement pour les opérations d’embellissement qui sont menées à un rythme, certes patent, mais en deçà de la vitesse espérée. Les préparatifs des JM 2022 d’Oran ont coûté cher aux pouvoirs publics locaux pour élever Oran au rang de l’environnement et le contexte de Jeux Méditerranéens, cet événement qui exige doigté, régularité et dévouement. Rien que pour l’aspect dédié à l’environnement, une enveloppe de 147 milliards aurait été engagée à l’effet de redorer à celui-ci, sa protection et son émancipation notamment contre les sources de sa pollution dont les déchets ménagers, son blason, au moment que d’autre quartiers ou sites ont pour autant énormément besoin de suivre la même tendance en matière d’embellissement. Le Centre-ville accuse un retard sur le plan du ravalement des immeubles de même que les vieilles affiches des campagnes électorales antérieures sont encore collées et visibles par plusieurs endroits sur les piliers des façades des arcades du centre-ville. Les locaux du marché de la Bastille sont vétustes en plus des occupations illicites de la chaussée centrale par les commerçants informels. Ce marché a aussi besoin d’un éclairage de qualité afin de mettre les acheteurs et les clients à la tombée du crépuscule dans la sérénité, loin des risques de l’obscurité. Les rideaux des magasins commerciaux sont sales et délavés. L’ancien siège du CRIDISH de l’université d’Oran est abandonné et abrite des mendiants et des SDF. Le CRIDISH était, il y a plusieurs années, un lieu de rencontre de prédilection de la presse, des universitaires et de la société civile. Par ailleurs, les deux côtés du théâtre régional (ex-Opéra) sont sans cesse inondés d’ordures ménagères.