L’Algérie: ses chances de rejoindre le BRICS

Espérons que cette fois-ci, nous n’allons pas vivre des moments cauchemardesques avec le BRICS tel que nous l’avions enduré avec l’OMC, Organisation mondiale du Commerce. L’Algérie aura besoin du BRICS comme ce dernier sera dans le besoin d’une force régionale, pour renforcer ses rangs, face à la menace occidentale qui a horreur des compétiteurs. Justement, le BRICS se présente comme étant une nouvelle force mondiale, venant créer un équilibre dans les relations internationales et ainsi mettre fin à l’hégémonie occidentale ayant duré depuis pratiquement le Congrès de Vienne 1814-15. C’était en cette date que 13 Etats représentant les puissances européennes de l’époque, alors très fiers de leur révolution industrielle qui allait changer la planète de fond en comble, avaient décidé de partager le monde entre eux, notamment les possessions de l’homme malade (la Turquie ottomane) et toutes les terres appartenant à l’actuel Tiers-monde. Observons bien que même le vent terrible de la décolonisation ayant survenu, après la deuxième guerre mondiale, n’a pas pu soustraire ces pauvres pays décolonisés à se débarrasser définitivement de l’hégémonie occidentale, surtout lorsque cette mainmise s’était dotée d’institutions à dimension internationale: politiques, économiques et financières (ONU, Conseil de sécurité, FMI, Banque mondiale, entre autres.). Finalement, ces Institutions, avec leur charte des Droits de l’Homme, n’étaient qu’un leurre avec lequel l’on s’était moqué de ces petits peuples du Tiers-monde. C’est à peu près, dans ce long parcours historique que l’on peut trouver la justification à cette initiative qu’est le groupe du BRICS …Pour être clair et net là-dessus. L’Algérie qui souffre, en tant que pays luttant solo, contre les ingérences provocatrices de quelques pays qui la considèrent toujours, comme étant leur «chasse-gardée», aura impérativement besoin d’appartenir à ce nouveau rassemblement politique mondial. Ces ingérences s’appuyaient surtout, sur une sorte de cinquième colonne refusant de croire que ce pays est indépendant et souverain …En plus, cette souveraineté n’a pas été mendiée. Elle est le fruit de près d’un siècle et demi de luttes acharnées, de résistances héroïques et de lourds sacrifices. L’Algérie possède, également, toutes les conditions requises, afin d’avoir son siège d’honneur parmi les membres de ce rassemblement d’opposition mondiale qui partagent avec elle une nuée de buts dont le primordial est une nécessité urgente et impérative de se débarrasser, ou du moins atténuer l’étreinte exercée par une touffe de pays Occidentaux, cupides et pragmatiques sur le devenir de l’humanité.