Comme à l’accoutumé, la violence dans nos stades est bien là. A Djelfa, la délégation de l’ASM Oran a subi toutes sortes d’intimidations avant le match et deux de ses joueurs, Kouriba et Zerguine, ont été blessés. Deux joueurs du DRB Tadjnanet, à savoir Hadji (23ans) et Mazou (20ans) viennent d’être placés en détention pour agression envers un agent des forces de l’ordre. Lors du match, très tendu entre le DRBT et l’ASK et à la suite d’un penalty sifflé, il y a eu du mécontentement et des palabres. Un des policiers s’est retrouvé légèrement blessé et accuse les deux joueurs Hadji et Mazou de l’avoir agressé. Emmenés juste après le match pour un PV les joueurs en question ont étés libérés le soir même après avoir étés entendus. Lors de la dernière journée de championnat face à l’US Chaoui, ils ont étés embarqués et présentés devant le procureur qui a requis une peine de 18 mois de prison. La violence est la caractéristique des matchs de la seconde division. Les cas de violence sont signalés pour les matchs à enjeu que ce soit pour l’accession ou la rétrogradation. Disons-le, le nouveau système du championnat de la seconde division, pensé et mis en place à cause de la pandémie, fait craindre le pire puisque tout locataire pourrait visiter les purgatoires. Cette violence est un peu particulière puisque les matchs se jouent sans public et donc sans pression. Une violence qui confirme que cette violence est portée par les joueurs, les staffs techniques et les dirigeants, car les seuls à autoriser à être sur le terrain ou les gradins. Il y a de quoi s’inquiéter de ce nouveau phénomène. Les instances du football comme les institutions de l’Etat devront agir et être fermes sur ces cas de violence. L’Algérie ne peut plus se permettre de la violence d’autant que la « Silmiya » s’installe dans la vie politique.