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La Turquie, un partenaire fiable

En plus d’une Histoire commune qui a duré plus de trois siècles, bien sûr pleines de bonnes et de moins bonnes choses, l’Algérie est liée à la Turquie et ce, depuis son indépendance, par des relations caractérisées par le respect et les intérêts mutuels … Le président de la République, Mr Abdelmadjid Tebboune, effectue, depuis hier, une visite de travail de trois jours, dans ce pays frère. Evidemment, une visite de trois jours sera, sans nul doute, très riche et prometteuse, en décisions communes, visant à renforcer les échanges et les différents aspects de la coopération entre les deux pays. Sachant bien que cette visite a été programmée, depuis la première visite du président turc Erdogan en Algérie. Cependant et par la même occasion, c’est une autre façon de répondre au président français qui, au cours d’une énième bévue, de sa carrière politique, avait prétendu qu’il irait coopérer avec les Algériens afin de réécrire, en arabe et en berbère, l’Histoire de l’Algérie qui a été, selon ses dires, falsifiée par les Turcs. Nous répondons au président français comme suit: «L’organisation terroriste « complotiste » séparatiste du MAK qui a été conçue, fondée, organisée, soutenue médiatiquement et entretenue pécuniairement par l’Etat français, dirige ses projets séparatistes sournois contre la nation algérienne, à partir du sol français. Comme nous l’avons dit plus haut, les relations algéro-turques sont, paraît-il, disposées à être développées et élargies à plusieurs autres domaines, peut-être jusque-là relégués. Loin des préjugés, relevant de la pure bêtise, la Turquie est un pays développé qui a su se faire une place respectable parmi les pays technologiquement émergés. C’est depuis déjà longtemps que les hommes d’affaires algériens sont là-bas sur place. Ils auraient donc, une bonne connaissance du terrain et des caractéristiques de ce marché plein d’espoirs et de promesses. La guerre en Ukraine qui oppose les pays les plus technologiquement puissants de la planète et qui ne fait, d’ailleurs, que commencer, devrait en principe inciter les deux pays l’Algérie et la Turquie à renforcer leurs relations et à se rapprocher de plus en plus, à l’ombre de ce conflit mi-chaud mi-froid. Faudrait-il l’avouer sincèrement : l’Algérie est en train de subir des pressions fortes de part et d’autre des belligérants. Le gouvernement algérien plaide plutôt pour une neutralité positive vis-à-vis de cette situation conflictuelle dangereuse, sévissant notamment en Europe depuis plus de quatre mois. A notre avis, c’est le moment propice, afin de renouer avec l’ancien mouvement des non-alignés. Il pourrait bien être actualisé et adapté aux nouvelles données de notre époque. C’est-à-dire, la résurgence de l’ancienne guerre froide, sous une nouvelle dénomination.

À propos Abdelkader Benabdellah

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