Plusieurs familles dont le versement de la prime de Ramadhan de 10.000 DA, décidée par le Président de la République Abdelmajid Tebboune, en faveur des familles vivant dans une situation sociale difficile, ont bénéficié normalement lors du mois sacré 2022. Mais la désagréable surprise a été de constater à leurs dépens qu’elles ont été tout simplement «écartées» de la liste des bénéficiaires, dans le cadre de l’opération de solidarité du Ramadhan 2023. Ces familles dont celles résidant à Hai Nour, un quartier pourtant précarisé par l’effondrement du pouvoir d’achat des ménages, disent qu’elles sont allées voir l’agence Algérie poste pour retirer leur prime de Ramadhan de 10.000 DA mais quelle ne fut leur surprise d’apprendre de la déléguée du bureau social de la commune de Bir El Djir qu’«elles ne faisaient pas partie de la liste des bénéficiaires». Alors que nous avions tenté d’approcher le premier responsable de la commune de Bir El Djir afin d’éclairer notre lanterne, lors de la réunion du Conseil de l’exécutif de wilaya de ce mercredi dernier, celui-ci voulant rejoindre précipitamment son véhicule, nous lâcha cette phrase: «C’était trop tard pour ces familles qui n’ont pas pu bénéficier de cette prime». En d’autres termes, fallait-il à ces familles de réclamer auparavant. Une mère de famille, L.M, habitant Hai Nour et dont un de ses enfants est handicapé moteur, dit qu’elle est concernée par ce problème autant que d’autres familles non bénéficiaires. «Si tel était le cas et si une famille n’existe pas dans la liste, comment le saurait-elle alors que seul le virement ou non de celle-ci au début du Ramadhan, est ne mesure de le prouver», ajoutent plusieurs familles concernées. Le quartier de Hai Yasmine et d’autre régions de Bir El Dijr comptent plusieurs foyers dont le revenu mensuel est loin de faire face au pouvoir d’achat qui est laminé par la pauvreté. Qu’en est-il des familles où le père ou la mère ne travaille, mais qui ne disposeraient pas encore de cette prime?
