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La piste d’une gestion en intérim de la commune de Bousfer se précise. L’incompatibilité d’humeur se poursuit entre le maire et certains de ses élus

La situation de blocage que continue de traverser l’assemblée communale de Bossfer, ne cesse de défrayer la chronique locale à cause du blocage entre le maire et pas moins de six de ses élus, qui dure depuis plus de deux mois et de l’absence prolongée de toute perspective à même de dénouer les litiges intestinaux et la «mascarade» qui sévit entre des élus, la même assemblée, au point où cette assemblée s’est vu incapable d’approuver par voie de délibération un projet aussi vital que celui lié au budget supplémentaire (BS) 2022. Le wali Sayoud said qui est sorti du silence pour désapprouver cette attitude pour le moins ambigüe affichée par les élus de cette assemblée communale, n’a pas moins caché, lors d’une réunion de l’Exécutif antérieure, son intention de passer à l’action et d’appliquer la réglementation en vigueur pour éviter de pénaliser les citoyens de cette commune qui ne savent, ce faisant, plus à quel saint se vouer. Un conflit entre le président de cette assemblée communale et certains de ses élus qui a empêché la tenue jusqu’ici de plusieurs réunions, y compris celle inhérente au BS à cause d’une mésentente entre les élus sur certains points à figurer à l’ordre du jour des réunions. Selon certaines indiscrétions, des directives auraient été données pour que cette assemblée soit dirigée temporairement en intérim par le Secrétaire général de la wilaya pour ne pas freiner la dynamique du développement communal et la prise en charge des affaires courantes des riverains de cette commune balnéaire. Plusieurs affaires ont été rapportées par les citoyens de cette commune dont, entre autres, celle relative selon eux «à l’assiette foncière de la Direction des domaines transformée en parcelles de terrain et cédées à des citoyens pour y ériger des constructions, avant qu’une décision ne tombe ordonnant, suivant les textes de loi, la démolition systématique de ces constructions au moment où ces derniers disaient posséder des certificats de conformité». Il y a eu aussi «les 40 projets soumis à délibération lors de la dernière réunion de l’assemblée et dont les travaux ont vite été ajournés à une date ultérieure sans aucun justificatif» a rapporté un cadre de cette commune. Devant cette situation et compte tenu que l’ampleur des luttes intestines risque à tout moment de s’aggraver encore davantage, les autorités locales envisagent d’ores et déjà un «plan Marshall» pour sauver cette commune et la mettre à l’abris de toutes ces mésententes et des retards des réunions dans l’intérêt de ses citoyens. Lors de son dernier Exécutif de mercredi 14 septembre, le wali Sayoud, visiblement peiné par ce qui se trame au sein de certaines assemblées communales, a tiré à boulets rouges sur tout élu ou citoyen qui tenterait «de fermer une APC sans quoi, a-t-il mis en garde, la loi sera appliquée contre lui dans toute sa rigueur. «Les élus n’ont nullement le droit de fermer une APC» a-t-il en effet mentionné dans ce sens.

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