La passation de consignes s’est déroulée mardi soir à la FAF. Amara s’installe à Dély-Ibrahim

C’est désormais officiel et effectif ! Charaf-Eddine Amara occupe, depuis mardi soir, le fauteuil de son prédécesseur à la tête de la Fédération Algérienne de Football, Kheireddine Zetchi. Consacré par l’assemblée générale jeudi dernier comme nouveau patron de l’instance fédérale, l’ex-président du Chabab de Belouizdad a reçu le témoin avant-hier en soirée à la faveur de la traditionnelle passation de consignes qui a eu lieu à Dély-Ibrahim. Cette cérémonie a été précédée par une séance au cours de laquelle le président sortant a passé en revue tous les dossiers importants relatifs à la gestion de la FAF et faisant partie de la procédure de passation, tout en rappelant les projets en cours et les prochaines échéances, notamment celles de la sélection nationale, avec l’entame dès le mois de juin des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar. Pour sa part, le nouveau patron de la FAF est intervenu en louant le travail accompli par le bureau fédéral sortant et rappelé ses engagements déclinés lors de la présentation de son programme aux membres de l’assemblée générale, le jeudi 15 avril dernier, où il a été porté à la présidence à la majorité absolue. Par la suite, c’était au tour du Président de la commission de passation des consignes, Mohamed Guernouz de faire la lecture du procès-verbal où il a souligné que cette procédure s’est déroulée dans le strict respect de la réglementation en vigueur. Etaient également présents les deux autres membres de la Commission de passation de consignes, Mustapha Lokbani et Ahmed Khebbouz, Mouldi Aissaoui, nouveau membre du Bureau Fédéral, Mohamed Saâd, secrétaire général et Mme Badlis, Directrice des Finances de la FAF. Zetchi et Amara, ayant par la suite signé le document de passation, reste maintenant à savoir si le dernier nommé opérera des changements au niveau des postes clés de l’administration fédérale ou gardera-t-il les hommes de confiance de son prédécesseur, ceux-là mêmes qui lui avaient valu tant de critiques et de moqueries publiques.