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La « pagaille » au Marché de la Bastille. Cherté de la vie, provocations à l’égard des clients et risque de Covid et ses «Variants»

Au marché de la Bastille, on ne respire pas mieux depuis le début du mois de Ramadhan, tant l’encombrement causé par la recrudescence des vendeurs informels des étalages est monté d’un cran au point de gêner les clients et compliquer la tâche et les missions des services de contrôle des pratiques commerciales et de police. Les vendeurs informels se sont érigés en véritables maîtres des lieux en l’absence de rondes de surveillance devenues inhabituelles en pareille conjoncture, selon les clients du marché de la Bastille. Les étalages ont, du haut du marché jouxtant la Place du Maghreb, près de la Grande Poste d’Oran jusqu’au bas du côté des vendeurs de lingerie, presque tout est squatté: les passages, les trottoirs pour y déposer leurs fruits et légumes ou marchandises. Et comme le comble n’a pas de limite, certains vendeurs en noir, ne disposant ni de registre de commerce encore moins de carte fiscale, se permettent de provoquer et d’insulter, sans raison apparente, des clients sur leur passage à deux à trois heures avant la rupture du carême. La situation est au bord du désordre et de l’incompétence quand des habitants de ce marché se «solidarisent» au mépris de la morale avec un de ces vendeurs informels, sujet de provocation contre un client innocent. Le comportement de cette horde de vendeurs informels «indélicats» qui est banni des moeurs des Algériens durant un mois réputé être de piété et de miséricorde, est en train d’agacer une clientèle suffisamment esseulée et énervée par l’effondrement du pouvoir d’achat et la crise sanitaire qui reprend ces jours-ci à la faveur dune baisse remarquable de la vigilance d’une partie de la population. Au marché de la Bastille, les ménages sont plusieurs à demander qu’on les protège contre ces «excès de zèle » de certains de ces vendeurs que ne pourrait pas dissuader la riposte pacifique de la victime ni l’intervention de passagers. Afin d’éviter qu’un tel scénario ne se réédite et dans l’objectif de redonner un nouvel éclat à la rue des Aurès qui abrite les vendeurs informels, les pouvoirs publics avaient programmé, depuis plusieurs années, une vaste opération de «déménagement» vers la cave de l’ONCV, projet resté malheureusement sans suite à cause de certaines réticences manifestées par les vendeurs informels du marché de la Bastille alors que ce marché là où il est implanté, représente selon des professionnels de la médecine publique à Oran un risque potentiel d’atteinte par le Covid-19 et ses «Variants» à cause du relâchement observé dans le respect des mesures sanitaires notamment du port du masque et de la distanciation.

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