L’année scolaire dans le pays a commencé en chapeaux de roues et risque de se terminer sans gloire aussi bien pour les enseignants que les enfants scolarisés. En effet, le débrayage entamé, il y a quelques jours, par les enseignants, ne fait qu’empirer une situation déjà décriée et qui n’avait pas lieu d’être n’eut été la crise sanitaire provoquée par le Covid 19. Résultats des comptes, les enfants sont appelés à rebrousser chemin en direction de leur demeure, où l’oisiveté les attend. En fait, avec le régime du Ramadhan ils ne savent pas où aller pour exprimer toute l’énergie qu’ils recèlent. A vrai dire, il est inconcevable pour un enfant de rester à la maison sans rien faire. Même pour étudier, les enfants ont par la force du temps oublié les bonnes habitudes et se sont habitués aux airs de jeu et aux copains. Cependant, quand les parents interdisent à leurs enfants de sortir pour jouer, c’est principalement parce qu’ils s’inquiètent de leur sécurité. Ce sont leurs craintes des étrangers, des intimidateurs, des adolescents et de la circulation automobile qui constituent un dilemme pour les parents qui s’inquiètent pour l’état de leurs enfants, qui doivent rester à la maison pour ne rien faire et qui regrettent de ne pas profiter du temps creux aussi bien que large. Au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana, le manque d’espaces de détente demeure une carence à signaler par des jeunes et des parents qui se plaignent de l’absence totale de lieux destinés à la détente où les enfants peuvent s’amuser librement sans courir de risques. A vrai dire, seuls les stades de proximité sont érigés au niveau de tout le pôle, ce qui n’est guère suffisant pour une cité qui compte des milliers de logements. Enfin, la situation n’est pas acceptée par les parents qui travaillent et qui doivent se malmener pour trouver un lieu où laisser leurs enfants.
