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La finance algérienne à l‘étranger !

Bien que je ne me considère pas tout à fait qualifié – techniquement parlant – à m’immiscer dans le monde des banques et de la finance, notamment quand ce domaine franchit la frontière pour y faire partie de la finance transcontinentale. Le monde de la finance est une structure internationale enchevêtrée et complexe. Il est soumis à une multitude de lois et de règlements dont une bonne partie demeure insaisissable pour nous autres « profanes ».je viens d’apprendre que nos banques !! C’est-à-dire les banques algériennes avec lesquelles nous sommes familiers depuis l’indépendance, commencent-elles à penser à des activités financières hors du territoire national. Ce qui est sûr, c’est que nos banques ne vont pas conserver la même mentalité et les mêmes comportements caractérisant leurs réputations ici en Algérie et ailleurs. Faudrait-il le dire et en toute franchise que nos banques qui ont été instituées à l’époque du socialisme sur le modèle des banques des pays socialistes, sont restées socialistes, administrativement avec une lenteur bureaucratique à faire vomir. Après l’époque de l’ouverture «économique», début 1990, l’on avait fait pas mal d’efforts, afin de dégager des banques algériennes, «l’esprit» socialiste/administratif, et le faire réintégrer dans le monde de la finance occidentale très dynamique. Mais – paraît-il – rien à faire. Ce qui avait démontré cette grande inadaptation, c’est bien quand l’on avait pensé à autoriser l’ouverture des agences bancaires à la faveur des banques étrangères: Société Générale, El Baraka, Citibank, entre autres. Le nombre de ces succursales dépasse les 20, en comptant évidemment les établissements financiers du Leasing. La bureaucratie bancaire aurait dépassé la bureaucratie administrative. Une économie dynamique prête à se lancer telle une fusée, aura nécessairement, besoin d’un réseau banquier, plus dynamique, ayant la capacité à s’adapter aux plus rapides des opérations économiques. Nos banques vont-elles réussir le pari de l’étranger? C’est difficile de s’en prononcer! De toute façon, nos banques étaient et demeurent ainsi appelées à se développer en vue de s’adapter au dynamisme financier mondial, bravant le temps et l’espace. Il faudrait se soumettre ou se démettre, disait Gambetta… Nous ne sommes pas contre le fait que nos banques ouvrent des agences «offshore» dans des pays étrangers! Mais seront-elles à la hauteur de cette option? Voilà la question qui ne va nullement trouver la réponse adéquate. La concurrence internationale est aussi opiniâtre que l’on pourrait le penser ! Excepter si ces agences bancaires à l’étranger vont servir de « truc » pour faire passer l’argent spolié…

À propos Abdelkader Benabdellah

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