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La fin de la presse en papier?

Est-ce la fin de la presse en papier en Algérie? Est-ce une bonne décision d’enterrer la presse en papier? Le gouvernement se focalise sur la presse électronique et voudrait la promouvoir pour faire face à la «désinformation» de certains journaux électroniques. «Un total de 45 sites électroniques d’information ont été enregistrés et l’objectif du secteur est d’arriver à une centaine avant l’été prochain», a révélé, lundi, le ministre Belhimer. «Ces sites électroniques dont le domaine est le .dz, sont «totalement sécurisés », a-t-il affirmé, indiquant que ces sites «doivent disposer d’un niveau professionnel respectant l’éthique journalistique et les lois de la République». Cette presse électronique sera soutenu par l’Etat et aura droit à la publicité. «Nous allons soutenir la presse électronique et notre ambition est la création par les jeunes diplômés de sites électroniques notamment de proximité et spécialisés», a-t-il encore dit. Evoquant la publicité, le ministre a indiqué que «c’est le droit de tous les médias d’obtenir de la publicité publique en toute transparence, mais, a-t-il ajouté, notre priorité est la presse électronique». Rien n’indique que la presse électronique «.dz» sera performante et pouvant rivaliser avec d’autres sites qui sont hébergés ailleurs et qui sont classés comme «journaux de l’opposition». Déjà, la majorité des journaux en papier disposent d’un site électronique et ont aussi une «place» sur les réseaux sociaux. Mais ces sites ne sont pas «trop» consultés, car les journaux agréés et recevant de la publicité de l’ANEP ne veulent pas irriter le pouvoir et donc préfèrent passer des infos qui ne fâchent pas. Déjà, les sources d’information sont «fermées» pour toute la presse et c’est là le véritable problème. Les sites dits de l’opposition diffusent de l’information des partis de l’opposition que la presse «officielle» évite de la diffuser. En France ou en Angleterre comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, la presse en papier existe et leurs Etats incitent les élèves et étudiants à la préserver. Belhimer se repose sur le fait qu’« entre 2010 et 2018, il a été enregistré une baisse de 80% des tirages de journaux en papier, un taux qui a encore régressé depuis la pandémie du coronavirus à cause de la non distribution de ces journaux». Est-ce une raison sachant que beaucoup de journaux en papier se sont discrédités au temps de Bouteflika et ont «brillé» par leur médiocrité en ne faisant que «copier» de l’information disponible sur le Net? Un débat devrait être ouvert sur la presse en papier et celle électronique.

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