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La farine face à la «facturation»!

La farine comme le lait ou encore le café sont des produits stratégiques et personne n’a le droit de jouer avec. Ces dernières semaines, la rumeur sur une pénurie de la farine avait provoqué une polémique où certains laissaient croire que cette «rareté» serait le résultat de l’arrêt de certaines minoteries pour maintien des équipements. Très vite, le ministère du commerce apporte son démenti. Dans une déclaration à la presse, Koli a démenti «les fausses informations» faisant état de l’existence d’une «pression» sur la farine au niveau des marchés, soulignant que tous les produits de consommation étaient disponibles et faisaient l’objet d’un suivi par les ministères du Commerce et de l’Agriculture, notamment à la lumière de la conjoncture sanitaire actuelle. «Des parties malveillantes cherchent à donner de fausses informations sur le manque de la farine au niveau des marchés pour des fins douteuses», a-t-il ajouté. Quant à l’arrêt de certaines minoteries, Il a affirmé que les minoteries, au nombre de 432 sur le territoire national, produisaient actuellement sans relâche, ajoutant qu’aucune interruption technique n’est toléré, et ce, en prévision de toute urgence. «Ces minoteries bénéficient de quantités importantes de blé tendre qui s’élèvent à 317.000 quintaux utilisées dans la production de 24.000 quintaux de farine. Cette quantité nous suffit et suffit même nos voisins », a-t-il estimé. Ces derniers mois, les minoteries ont été obligées de facturer la farine aux boulangeries, ce qui n’a pas été du goût de ces boulangers, car ayant peur de la traçabilité. A cet effet, des équipes mixtes de travail ont également constaté le refus des boulangers d’acheter des sacs de 50 kg de farine, «un phénomène nouveau qui va faciliter à certains de transformer cette matière pour faire autre chose que du pain et de faire de la spéculation», poursuit le même responsable. Le ministère du commerce indique que toute défaillance ou «trafic» seront sanctionnés. Chez-nous, des commerçants ont pris l’habitude et le goût de s’approvisionner du marché parallèle ou du privé sans facturation de la marchandise. Raison pour laquelle, le marché parallèle prospère et l’Etat n’a aucune traçabilité et le Fisc perd des milliards. Ce sont ces commerçants qui, directement ou indirectement, refusent le paiement électronique et/ou par chèque. Le contrôle des minoteries et des usines est plus qu’une nécessité pour la lutte contre l’informel.

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