Mais, où est donc le problème ? Et, bien le problème se dissimule tel une anguille sous roche dans les esprits qui trouvent toujours, des difficultés à apprendre des erreurs commises dans le passé …L’erreur est humaine dit–on ! Alors, quand ces mêmes erreurs se répètent, pour reprendre l’expression du psychologue S.Freud – la névrose de l’échec-, il y a certainement quelque chose de grave qui se passe à l’hôtel de ville… Une commune aussi grande et aussi stratégique que la commune d’Oran ne va sûrement pas être gérée à coup de bras de fer avec les partenaires privés, concessionnaires, entrepreneurs ou autres…ce n’est pas parce qu’on est sur le point de quitter le cabinet du « diwan erais », que l’on va afficher un relâchement ou un manque de sérieux dans la gestion de la plus grande commune du pays…
En principe, le sérieux ne devrait pas quitter nos attitudes jusqu’à la passation des consignes avec le successeur légalement élu. Un partenaire privé chargé de la plus noble mission, celle de nettoyer et entretenir la ville devrait, normalement, être respecté et ses droits protégés…L’on va essayer de s’interroger à la manière du citoyen ordinaire, ignorant la manigance et les dessous des cartes : Où est passé l’argent alloué à cet effet ? je ne dirais pas qu’il a été soustrait, loin de là puisque je n’ai pas de preuves attestant cet acte … mais la thèse la plus plausible s’accorderait suffisamment avec le fait qu’une mauvaise gestion du budget de la commune en serait la cause…La commune et suite à une nouvelle décision politique visant à impliquer le privé dans ce genre de services, avait opté, il y a quelques années, pour l’engagement de concessionnaires privés à partager avec la division communale chargée de l’hygiène et de l’assainissement, la noble mission de préserver la propreté et la belle image de la ville…Toutefois, ce qui se passe, ce sont les répétitions des grèves, devenues des réflexes conditionnés, dont les conséquences ont été péniblement vécues par les citoyens d’Oran, toujours prêts à payer les pots cassés…Tout le monde devrait, normalement, se rappeler de la dernière grève de l’été passé où une alliance «sacrée» s’est solidement constituée contre les citoyens d’Oran et leurs hôtes en visite à Oran, en provenance de toutes parts. Cette alliance, on aurait dit qu’elle a été paraphée par «le diwan erais», le Covid 19, les ordures jonchant les rues et la canicule…