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La drogue et… ses interminables histoires

Avant d’aborder la très «consommée» histoire de la drogue en Algérie, il serait ingénieux de rappeler qu’il ne s’agit pas d’un phénomène, exclusivement algérien. C’est un fait de tous les jours, aussi mondialement craint et méprisé que la pandémie du Coronavirus. C’est de cette réalité planétaire qu’il faudrait traiter le phénomène qui ne cesse de faire parler de lui. Nous avons, d’une part, des services de sécurité anti-stup chevronnés, des textes législatifs suffisamment riches et fournis avec une justice déterminée, inflexible et endurante, des associations rompues à la lutte contre la drogue, dans les milieux infectés de la société. Et d’autre part, de réseaux de trafiquants, de barons et de dealers, également à la hauteur de leurs missions morbides, avec leurs extensions et leurs réseaux complices et fournisseurs à l’étranger. Nous sommes ainsi en face d’une vraie guerre dont les champs de bataille seraient loin de la perception des profanes. Tous les jours, il y a des réseaux qui tombent, des chefs et des dealers qui sont arrêtés et traduits en justice, pour qu’ils soient sévèrement sanctionnés selon les lois en vigueur, pour crimes commis contre l’ensemble de la société. Un gars qui fait le trafic ou vend de la drogue à un autre citoyen, est un ennemi du peuple, envers lequel toute clémence est interdite. Le trafic de drogue, quelle que soit la nature ou la qualité de cette drogue, est le cousin germain du terrorisme sanguinaire. C’est pour ça qu’il ne faudrait jamais badiner avec ce phénomène ou le prendre à la légère. Le fait que des réseaux de trafic pourraient, selon certains dires, avoir des complicités sournoises au sein de la justice ou des services de sécurité, cela ne pourrait pas empêcher qu’ils y existeraient des cadres sécuritaires et des magistrats hautement intègres et loyaux qui mènent une lutte infaillible et soutenue sur un terrain miné. L’histoire des sept quintaux de drogue blanche interceptés –rappelez-vous- au port d’Oran en 2018, suivie en 2021 d’une autre hyper-saisie de plus de cinq quintaux, ont transformé l’Algérie, selon une certaine appréciation de la presse étrangère, en « plaque tournante du trafic de drogue, en zone méditerranéenne et la région afro-sahélienne ». Il n’y a pas un mois où des interceptions spectaculaires de grandes quantités font la « Une » de la presse écrite ou des journaux TV. En Algérie, il y aurait deux niveaux de lutte contre la drogue…le niveau des frontières et des grandes saisies.. Il y aurait, cependant, un niveau local de proximité contre les dealers du coin qui empoisonnent nos ados, nos lycéens et nos universitaires.

À propos Abdelkader Benabdellah

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