Nouvelle affaire au Mouloudia d’Oran. Ou plutôt nouveau conflit. Alors qu’ils n’étaient déjà pas en odeur de sainteté, Tayeb Mehiaoui et Hichem Belkaroui, ont franchi hier, ce qui semble être un point de non-retour. Alors que les deux hommes étaient déjà en conflit ouvert sans pour autant que cela ne dépeigne sur la bonne marche de l’équipe, la direction oranaise a pris hier la décision de sanctionner et d’isoler son élément le plus expérimenté. «La direction du Mouloudia d’Oran vous prie de noter que M. Belkaroui Hichem n’est pas autorisé à accéder à l’enceinte du stade Zabana, durant les séances d’entraînement de l’équipe première et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’entraîneur en chef, le staff technique ainsi que le personnel du stade sont priés d’appliquer la présente instruction, chacun en ce qui le concerne», annonçait, ainsi, un communiqué de la Direction mouloudéenne, adressé à son homologue du stade Ahmed-Zabana et à l’entraîneur de l’équipe première, Kheireddine Madoui. Ayant pris acte de cette nouvelle décision de son président, Hichem Belkaroui s’est, toutefois, présenté au stade Zabana, théâtre de la reprise des entraînements des Rouge et Blanc d’El-Hamri. L’ancien défenseur de l’ASMO et de l’USMH, entre autres, n’y a, cependant, pas pris part, se contentant d’une présence en tenue de ville. Sous contrat avec le club, Belkaroui a, pour rappel, refusé une première proposition de Tayeb Mehiaoui de résilier son contrat à l’amiable, considérant cette démarche comme abusive car intervenant après la clôture du dernier marché des transferts, ce qui l’aurait contraint à rester au chômage technique pour au moins six longs mois et menacer sérieusement ce qu’il lui reste comme années de carrière. La volonté du président Mehiaoui de rompre l’engagement contractuel de son joueur trouve son origine dans le fait que Belkaroui est soupçonné, depuis l’intersaison, de mener la fronde dans le vestiaire pour que la direction verse les salaires aux joueurs dans les délais. Contestant la décision de sa direction, Hichem Belkaroui ne compte aucunement « se laisser faire », promettant d’user de tous les moyens juridictionnels pour faire valoir ses droits.
