L’ancien directeur général, Si Tahar Cherif El-Ouazzani ne cessait de la crier sur tous les toits. Tous ses appels se sont avérés vains. La seule fois où il a été entendu et que les actionnaires de la SSPA-MCO ont daigné se réunir, c’était pour l’évincer et réinstaller Tayeb Mehiaoui en tant que président du conseil d’administration. Or, même avec l’ancien sénateur en tant que premier responsable, le Mouloudia n’a pas encore répondu favorablement à l’exigence de la DCGF en tardant à fournissant le dossier donnent droit à la licence de club professionnel. La Direction de contrôle de gestion et des finances des clubs professionnels de la fédération algérienne de football a, d’ailleurs, rappelé cela et haussé le ton, portant, dans un communiqué, à la connaissance des SSPA de la Ligue 1 professionnelle qu’elle a établi un calendrier de dépôt des dossiers que ces mêmes clubs de l’élite professionnelle doivent fournir pour l’obtention de la Licence de club professionnel (LCP) instaurée à partir de la saison 2020/2021. Le Mouloudia d’Oran est, donc, appelé cette fois-ci à se conformer aux règles et à se présenter la matinée du mardi 6 octobre à Alger sous peine d’être privée de cette licence. Sur décision du Bureau fédéral, l’octroi de la LCP a, rappelons-le, été subordonnée à deux préalables: La signature par la SSPA de la convention tripartite (SSPA/ Cabinet d’expertise/DCGF) de mise à niveau du management des clubs de L1 ainsi que la constitution et dépôt à la DCGF du dossier comportant 19 documents dont la liste a été déjà communiquée à maintes reprises. Entre la colère grandissante de la rue qui réclame le départ de tous les actionnaires de la SSPA-MCO pour faire de la place à une société étatique et l’incapacité de sa direction à y faire face, le club d’El-Hamri a, de fait, moins d’un mois pour suivre et appliquer ces démarches à même de ne pas hypothéquer ses chances d’aspirer à obtenir ladite licence professionnelle.
