C’est avec autant de satisfaction que de soulagement que les supporters du Mouloudia d’Oran ont appris hier la (bonne) nouvelle : leur club est désormais en règle vis-à-vis de la Direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) de la Fédération algérienne de football (FAF). L’instance présidée par Réda Abdouche a, en effet, annoncé hier que la SSPA MC Oran a complété les documents qui manquaient à son dossier d’obtention de la Licence de Club Professionnel (LCP) pour la saison 2020/2021. La DCGF a, cependant, émis une réserve relative à la certification des comptes du bilan de l’exercice 2019 par le commissaire aux comptes. Cela pour la simple et bonne raison que lors de la dernière assemblée des actionnaires, le commissaire aux comptes avait brillé par son absence pour être remplacé, au pied levé, par le comptable du club, ce qui n’est pas du tout légal. Le Mouloudia d’Oran est, de fait, devenu le 20ème et dernier club de la Ligue 1 professionnelle à être déclaré éligible à l’obtention de cette fameuse licence de club professionnel et ce, après avoir déposé dans le temps mort, ce qui restait de son dossier administratif sur le bureau, lundi dernier, soit dans les ultimes souffles du dernier délai accordé par la tutelle. La veille, autrement dit dimanche en fin de journée, une assemblée générale des actionnaires s’était tenue dans les locaux du siège administratif, sis à la rue Larbi Ben M’hidi, sous la présidence de Tayeb Mehiaoui pour l’approbation des bilans de 2019. Deux absences avaient, rappelle-t-on, soulevé moult interrogations : celles de Belhadj Ahmed Baba et de Hafid Belabbès, auxquels des convocations en bonne et due forme avaient pourtant été envoyées dans les délais comme le stipule la réglementation. Des absences qui ont irrité au plus haut point le président Tayeb Mehiaoui ainsi qu’une bonne partie de l’opinion mouloudéenne, laquelle a carrément suspecté les deux personnes citées de vouloir bloquer le dépôt dudit dossier. En dépit de la réserve émise par la DCGF de Abdouche, la direction de Tayeb Mehiaoui semble ainsi avoir relevé le défi de réunir tous les documents à temps, évitant ainsi au Mouloudia la sanction crainte par tous, à savoir la défalcation de points, voire le risque d’une éventuelle relégation sur le plan administratif.