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La centralisation, une arme à double tranchant

Mode de gestion dans les prises de décision, dans le contrôle des finances, dans la mobilisation des troupes ou encore dans le choix de la politique de l’entreprise, la centralisation a toujours permis aux dirigeants d’avoir une mainmise dans le contrôle alors que les cadres exécutants restent les principales victimes au même titre que les unités dépendantes. Ni liberté d’initiative, ni marge de manoeuvre, ni même la moindre proposition ne sont tolérées des subalternes lorsque le tout puissant PDG tient la «boîte» de main de fer. Evidemment, cette politique de gestion n’a pas que des aspects positifs, des aspects d’ailleurs dépassés par le temps et par les nouvelles visions du management et du savoir-faire. L’impact négatif de la centralisation, du contrôle absolu et de la mainmise n’est plus à démontrer. Perte de temps précieux, retard dans les exécutions, perte d’argent… Le cas de la Sonelgaz, entreprise d’envergure en Algérie et à l’étranger, est des plus édifiants. En effet, car derrière l’image d’une entreprise moderne, maîtrisant la technologie et les secrets de la gestion actuelle, se fige une politique archaïque basée sur une centralisation handicapante et inhibant à plus d’un titre. Lorsque le directeur de wilaya ne peut prendre de décision et doit toujours se référer au Directeur régional, cela relève d’un déficit de confiance criard mais surtout induit des conséquences néfastes pour l’entreprise. Si pour chaque situation, chaque problème, pour chaque facture présentée par un fournisseur, l’on doit passer par la hiérarchie, on n’est pas sorti de l’auberge ou du placard électrique pour rester dans la logique de la Sonelgaz. D’autant que ce choix n’est plus de mise aujourd’hui. Libérer les initiatives, accorder plus de marges aux cadres, les encourager à proposer et prendre des décisions, voilà comment une entreprise peut se booster vers l’avant, tout en libérant son personnel.

À propos Abdallah Bouhali

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