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La bureaucratie doit être bannie Voir un chef et … mourir

Il faut se lever de bonne heure et courir vite pour voir un chef à Saida. A l’exception bien sûr de certains responsables dignes et intègres et qu’on peut même aborder dans la rue pour parler d’un problème donné, les autres, tous les autres restent intraitables lorsqu’il s’agit d’écouter le citoyen. Ce n’est pas facile d’avoir accès au bureau qui abrite leur altesse même pendant le jour déclaré de « Réception ». La plupart de nos dirigeants, tous paliers confondus, quand ils ne sont pas en mission, passent leur journée, leur semaine, voire leur mois à des réunions conviviales. Certains d’entre eux poussent l’outrecuidance jusqu’a exiger une demande d’audience du citoyen et ce dernier ignore quand il sera convoqué pour exposer son problème. L’attente dure si longtemps parfois que l’infortuné demandeur d’audience trépasse sans avoir eu l’insigne honneur d’être reçu par un Chef, et souvent, la demande est transmise à un subalterne qui appelle l’intéressé pour lui dire que le Grand Chef est trop occupé et que lui ça le dépasse. Un comportement ayant tendance à pourrir la situation, mettant les citoyens en position d’attente ce qui provoque un grand dégoût pour l’administration et le pouvoir d’une manière générale. Un comportement irresponsable de certains malfrats destinés à ternir l’image de l’Etat dont ils sont les commis insoumis. Beaucoup de citoyens ayant demandé à voir un responsable et qui se sont heurtés à une fin de non recevoir- souhaiteraient voir le bannissement de ces pratiques. Cela rappelle l’attitude des caïds qui ont opprimé nos Grands-Parents. Etre à la tête d’une administration c’est se mettre au service du citoyen, être à l’écoute de ses préoccupations et s’ingénier à lui régler ses problèmes conformément aux Lois de la République. Ceux parmi les responsables, qui ont compris cela, sont respectés et donnent une bonne image de leur service administratif, ils seront sûrs, à défaut d’être promus ou de conserver leur poste et se… mettront en paix avec leur conscience. C’est grâce à une conduite responsable que les dirigeants oeuvreront au développement de la région et favoriseront l’union d’une population et surtout éviter d’écouter les uns qui jubilent en collant de fausses étiquettes sur les autres. Ceux-là, on les appelle dans le jargon populaire Saidi: les opportunistes élevés aux hormones de la magouille. Certains saidis nous ont affirmé avoir été reçus plus facilement par de très hauts responsables à Alger et n’avoir pu rencontrer un chef local. Peut-être que les nombreuses « réunions de travail » ou les « sorties sur le terrain » empêcheraient-elles les responsables de travailler. Faudrait-il alors désigner DEUX RESPONSABLES ? L’un pour travailler et l’autre pour écouter le petit peuple. Sans commentaires !

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