Les jus de fruits d’orange et de banane, notamment faciles boissons pour ramadhan trônent majestueusement sur les tables et étals de vendeurs et autres gérants de locaux de commerce à Mdina Jdida, la Bastille, Plateaux entre autres. Seulement voilà, quelle est la consommation par les ménages de ces boissons à base de jus? S’agit-il de jus de fruits sans sucre ajouté? Et comment sont connus ces jus de fruits? C’est un type de commerce qui prospère durant le mois sacré. Les boissons fruiteuses ont une place de choix dans la vie quotidienne pour leur vitamines énergétiques et leur vitalité spécialement au Ftour après que le taux de glycémie soit retombé avec la sensation de la faim durant le jeune et au Shour. Rien ne vaut un concentré de citron durant le mois de carême mais encore qu’il faudrait ne pas ou peu en consommer après la rupture du jeune parce que le taux de sucre parfois peu contrôlé dans les jus de fruits augmente d’un coup la glycémie après quatorze heures et demis de jeune. Si seulement ces boissons à base de jus étaient fabriquées selon les normes? Certes rien ne vaut une boisson à base de fruits, carottes, oranges, bananes ou fraises. Certaines boissons fruiteuses confectionnées à base de colorant sont une nuisance pour la santé. Rien à voir avec les jus industriels et les usines de limonades qui profitent du ramadhan pour injecter sur le marché des marques saisissantes de jus rafraîchissants. Raison de présumer que le commerce de ces jus fabriqués avec colorant qui achalandent étalages et tables des vendeurs et non pas conçus avec des fruits authentiques, devrait être aujourd’hui mieux contrôlés, estiment les spécialistes des produits alimentaires. Ces jus très en vogue durant le ramadhan sont devenus la convoitise même des travailleurs en plein temps gagnés par la fatigue en raison de leurs coûts accessibles. En bouteille de plastique (d’1 ou 2 litre c’est selon) dont les coûts assez variés de 100 à 120 et 130 da, les jus de ramadhan “colorés” sont un flou. On ne reconnaît pas jusqu’à présent d’usines spécialisées en la matière en ce sens que tels jus de surcroît faits d’épluchures de fruits (Oranges par exemple) sont écoulés sur le marché informel sans étiquettes ni date de préemption. Une certaine catégorie de ménages qui a pris habitude d’en consommer ne se soucie guère de savoir d’ou proviennent les bouteilles qui leur servent d’emballage. “Jus de société”, ces boissons qui n’égalent en rien les eaux minérales, sont pourtant en train de faire le bonheur des ceux qui les fabriquent loin des normes et de tout soupçon.
