Investissement. Le fichier industriel, un casse-tête chinois

Suite au discours du 13 avril de M.Ali Aoun, ministre de l’Industrie, devant les parlementaires, concernant le foncier et les zones industrielles, l’expert international, Mohamed Sayoud, considère à ce sujet qu’en tant que consultant international en investissement Industriel, qu’il y a des milliers d’investisseurs algériens, de la diaspora et des étrangers (IDE) qui veulent produire en Algérie mais il reste le souci de l’octroi du foncier industriel. Vu qu’il n’y a pas 100.000 lots de terrain, qui peut donc avoir un terrain logiquement, poursuit-il ; il y aura certainement des sélections par s’interroger si l’octroi d’un foncier nécessite un test ou un concours ou plutôt une sélection? Logiquement, c’est un non-dit car tout investisseur peut contribuer à l’essor du développement économique de notre pays, générateur de richesses et d’emplois et ça permet d’avoir une complémentarité et d’encourager la sous-traitance. Est-ce qu’ailleurs, on sélectionne les investisseurs? Je dirai que non. L’investisseur doit être maître à bord qui juge que son projet est fiable et rentable ou pas car ce sont ses moyens financiers et c’est son courage d’entreprendre afin de créer les emplois et la richesse. Toutefois, l’unique solution, selon l’expert international, de libérer l’investissement pour tous investisseurs que ce soit algériens, nos compatriotes issus de la diaspora et les IDE (investisseurs étrangers), c’est d’opter rapidement pour la construction de zones industrielles clés en main avec hangars prêts pour la location avec paiement mensuel d’un loyer comme partout dans le monde afin qu’on puisse gagner énormément de temps et que l’investisseur puisse juste placer ses machines ou lignes de production et commencer de suite la productivité, ce qui va générer des centaines de milliers, voire des millions d’emplois, de la richesse et garantir une croissance économique rapide pour avoir une économie et une monnaie forte. Pour les projets dans les domaines spécifiques ou ceux qui font l’extension, ils peuvent effectuer les demandes pour l’octroi du foncier industriel, conclut le consultant international et d’ajouter que cette vision stratégique à court terme va nous permettre d’exporter pour plus que 15 milliards USD par an hors hydrocarbures et réduire l’importation de plus que 05 milliards USD par an.