Les pluies qui se sont abattues ces dernières vingt quatre heures, ont apporté leur lot de désagréments. Elles ont provoqué, à travers la région, des inondations en plusieurs endroits ainsi que des infiltrations d’eau dans des logements se trouvant sur des terrains souvent inondables ; selon les informations diffusées par les sapeurs pompiers, l’on enregistre, pour le présent, aucune perte mis à part des dégâts matériels dans plusieurs localités de la wilaya. Depuis ce samedi, la route nationale 44 est fermée à la circulation en plusieurs points, du fait que les eaux aient occupé en plusieurs endroits la chaussée, la rendant inaccessible surtout au niveau des localités d’Ouled Annan, Ben Houmana, Lac des Oiseaux dans la daïra de Bouteldja. La situation est, à quelques variantes près, identiques à l’Est du chef-lieu de wilaya, notamment Ain El Assel, zone inondable par excellence. Les mêmes désagréments ont été évoqués par les habitants de la région de Bouhadjar. Les conditions atmosphériques sont insupportables. Le frisquet est de retour, nous indique un jeune de la localité de Méradia. Le froid est ressenti par les habitants qui ont rallumé les chauffages. Notons au passage que les précipitations ont commencé dans l’après-midi de la journée du vendredi, sans interruption, jusqu’à l’heure où nous rédigeons ce papier. Les gendarmes et pompiers mobilisés ont été mis à rudes épreuves de jour comme de nuit, pour venir en aide aux citoyens et aux usagers de la route. Malgré le froid et la pluie, les agents ont sensibilisé les usagers, les conducteurs en particulier, ceux qui empruntent la RN44 se dirigeant vers Annaba ou prenant d’autres directions comme Besbes, Drean. Dans la commune de Zitouna, l’oued est sorti de son lit, plongeant les habitants de la cité Hamra dans un isolement total. Les précipitations du 19 au 20 mai ont occasionné la paralysie de plusieurs agglomérations, l’isolement d’autres. Le wali a programmé pour samedi après-midi une tournée afin de pouvoir s’enquérir de la situation après ces pluies d’arrière-saison ayant causé des pertes agricoles. Des vulgarisateurs agricoles nous ont déclaré que ces précipitations ne peuvent que remplir les barrages à sec, cependant nuisibles pour plusieurs espèces de cultures et d’arbres fruitiers. Enfin, notons que ces pluies de dernière saison, absentes en hiver, ont provoqué des désagréments que les agriculteurs ont sérieusement ressentis. Après le stress hydrique, les gestionnaires des barrages vont enfin respirer et se libérer des inquiétudes.
