Alors que l’initiative pour la surpression, une fois pour toute des sacs en plastique, a été lancée depuis des années, le constat de tous les jours démontre amplement qu’une réelle résistance existe bel et bien pour laisser la pollution prendre le dessus. En fait, les méthodes étaient basées, essentiellement, sur la sensibilisation, sauf que cette approche n’a clairement pas porté ses fruits. En effet, des années sont passées sans que les scènes de pollution ne soient supprimées de nos quotidiens. Aujourd’hui, chaque Oranais jette des milliers de kilogrammes d’ordures par an, presque des kilos par jour et ce chiffre augmente chaque année, indiquent les services de nettoyage. Les sacs plastiques représentent, eux seulement, une quantité qui s’avère choquante. En polyéthylène, matière produite à partir du pétrole, le sac plastique fait irruption dans la vie des ménages dans les années 70 où il remplace le sac en papier, moins résistant. C’est le début de l’ère de la consommation et l’ère du jetable. Mais alors qu’on les fabrique en une seconde et qu’ils sont utilisés en moyenne 20 minutes, ils seront soit incinérés soit dispersés dans la nature où il leur faudra jusqu’à 400 ans pour se dégrader et 1200 ans en mer selon leurs épaisseurs, affirment les spécialistes de l’environnement. Dans le pays, des dizaines de milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année représentant des milliers de tonnes de déchets. Véritable fléau pour la faune et la flore, notamment en milieu marin, le sac plastique produit plusieurs types de pollutions, doit-on savoir. Alors, sans évoquer les dégâts provenant des ces sacs de plastique sur l’écosystème, ils s’avèrent aussi dangereux sur la santé de la population. Pour leur part, les associations de la préservation de la nature et même celles de la protection du consommateur affirment que les projets lancés pour éradiquer ce produit n’ont, jusqu’à nos jours, abouti à aucun résultat palpable et concret, pouvant éviter des conséquences néfastes sur la santé des citoyens. A vrai dire, la volonté de supprimer les sacs en plastique fait face à une rude résistance de la part des fabricants qui tardent à se mettre au diapason des nouveaux procédés, où la santé du citoyen compte en premier lieu. Il faut dire que la réduction progressive des sacs peut se réaliser avec une décision politique applicable sur le terrain, affirment les spécialistes de l’environnement. En effet, désormais, il faut passer à la production des sacs en papier pour préserver notre écosystème et la santé des citoyens qui sont favorables au changement. En outre, il faut s’inscrire dans une incitation, une stratégie gagnant-gagnant avec les producteurs de sacs, et ce, afin de leur permettre de changer de procédures et se conformer, de ce fait, avec les normes de vie saine. Cela se fera à force de persévérance et à l’aide de campagnes de sensibilisation et l’appel à l’éco-responsabilité des habitants.
