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Ils rassurent pour le lait!

Le prix du lait subventionné ne sera pas revu à la hausse, a affirmé dimanche à Alger le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni. Une mise au point et/ou déclaration visant à rassurer le citoyen que le lait sera encore subventionné malgré l’entrée en vigueur de la loi de finance 2022. C’est aussi une manière de dire que cette pénurie de lait n’a rien avoir avec une éventuelle hausse du prix de ce produit. Chez nous, nous avons été habitués qu’après chaque pénurie s’ensuivait une hausse du prix. «Je vous l’annonce de manière formelle, il n’y aura pas d’augmentation du prix du lait en sachet subventionné. Il demeurera à 25 dinars», a indiqué Henni qui s’exprimait sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne. « C’est une question de politique publique et l’avenir nous le dira plus (…) Nous parlons d’une subvention ciblée pour les familles dans le besoin, mais pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour et le lait restera à 25 dinars le sachet », a-t-il encore souligné. Evoquant la pression sur le lait conditionné fabriqué à partir de la poudre importée, le ministre a souligné que le marché reprenait suite à la libération des autorisations d’importation à partir du 22 décembre. Le ministre a fait savoir que l’Office national interprofessionnel du lait et produits laitiers importe annuellement, à lui seul, près de 180.000 tonnes de poudre de lait pour satisfaire les besoins du marché. D’après lui, tout rentrera dans l’ordre dans peu de temps et que cette pénurie ne résulterait que du retard dans l’octroi des autorisations d’importation. Le directeur de la Compagnie Hodna, Zakaria Bakhti, a confirmé dans une déclaration, que les concessionnaires privés ont obtenu des licences pour importer 500 tonnes de lait pour chaque usine, qui devraient être disponibles sur les marchés à fin janvier, ce qui mettra fin à la crise du lait, à partir de février prochain, au plus tard, comme rapporté par «Eco Times». Au demeurant, le ministre table sur la production locale où il mise notamment sur le repeuplement des bâtiments d’élevage en vache laitière à travers l’importation de vaches laitières. Le nombre des génisses pleines destinées à la production de lait qui devront être importées, sera déterminé en fonction de la demande des opérateurs privés. Il devrait s’élever «au minimum» à 20.000 têtes par an «si tout se passe bien», selon le ministre

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