Les prix de la viande de volaille ne cessent de grimper et ne sont pas prêts de connaître le salut escompté par les ménages. Depuis quelques semaines, le poulet affiche les folies des grandeurs en raison de l’asymptote infernale prise et le coup de qu’il assène au portemonnaie du citoyen lambda. Au prix de 550 da le kilo soit plus de 60% d’augmentation de son prix d’il y a deux années, le poulet est en train de donner le tournis aux citoyens au faible revenu lesquels ont désormais la chair de poule et n’arrivent plus à faire face aux prix alimentaires stratégiques qui montent sans crescendo depuis septembre n’augurant de ce fait aucune perspective clémente ni à court terme ni à moyen terme tellement c’est la descente aux enfers du pouvoir d’achat.
Après le poulet, les légumineuses sont en train de prendre de l’envol et suivent assurément la même voie à l’approche de la saison de froid. Ainsi, le citoyen qui déjà paye au prix fort ses produits alimentaires du jour est en train de se passer du poulet, seule alternative qui lui était jusque-là offerte à cause de l’insupportable progression vers le haut des prix des viandes rouges. La viande de volaille est devenue au fil des jours la «viande de luxe» pour les ménages après avoir été considérée des années durant comme étant «la viande du pauvre». Depuis septembre, des commerçants se donnent à leur guise, à des augmentations de prix de produits «sans préavis aucun» ni prise de considération du pouvoir d’achat qui bat de l’aile, affichant leur mépris envers les consommateurs ces éternels dindons de la farce tant ils ne reculent devant rien et pour qui le serment de respect des pratiques commerciales n’a aucune signification.
