L’hôpital des 60 lits de Mesra, récemment réceptionné, fait parler de lui pour un bon nombre de désagréments infligés aux malades hospitalisés dans ses services. Sa documentation réglementaire, son financement et son manque d’effectifs ont été les premiers ennuis des responsables. Ces retards dans la mise en place des mécanismes les plus élémentaires de la gestion ont engendré des incommodités qui se sont répercutés sur la prise en charge des malades. La Covid19 en a rajouté une couche supplémentaire. A l’hôpital de Mesra, le gestionnaire fait ce qu’il peut afin de gérer l’essentiel dans cet établissement. Nonobstant sa ferme volonté, quelquefois, ce responsable a recours à d’autres voies pour palier à certaines difficultés dans la gestion d’un établissement à trois étages. Mais il y a des situations en face desquelles il abdique en espérant des solutions venues de sa hiérarchie. L’ascenseur de cet établissement hospitalier est en panne depuis assez longtemps et occasionne des désagréments préjudiciables aux patients quand il s’agit de les déplacer entre un service et un autre. Il arrive quelquefois qu’à défaut d’ascenseur, certains malades hospitalisés appelés à se faire dialysés à l’extérieur restent coincés au 3ème étage (étage de médecine interne). Selon le témoignage de parents d’un patient provenant de la Daïra de Mostaganem, à Mesra en plus de la panne de l’ascenseur, il n’y a pas même le personnel pour aider le malade à rejoindre l’ambulance au rez-de-chaussée. A chaque fois, ils racontent qu’il fallait faire venir les membres de sa famille pour le descendre ou pour le remonter à son lit. C’est le calvaire que vit ce malade chronique à chaque où il doit aller faire sa dialyse au niveau des urgences médicochirurgicales de Mostaganem. Face à une situation pareille, les responsables sont appelés à trouver des solutions pour soulager les hospitalisés de cette importunité. Le 3ème étage c’est quand même soixante marches à escalader.
