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Hirak – an II

Deux bonnes et longues années se sont écoulées, depuis la première étincelle d’un Hirak qui se voulait pacifique et civilisé. En dépit des tentatives des mains invisibles étrangères et leurs relais locaux, afin de saisir l’opportunité du Hirak dans un but de le transformer en vecteur de désordre et de chaos, les choses n’ont pas voulu aller dans ce sens subversif …En cette date spécifique, les Algériens se sont donné, encore une fois, un rendez-vous avec l’histoire pour une énième apothéose… Ils ont répondu à leur manière aux provocations, tant répétées, proférées par les apparatchiks de l’ancien régime déchu. La question très sensible d’un 5ème mandat au profit d’un président qui était presque mort aux 3/4, était la goutte de plus qui a fait déborder le vase. Donc, il a fallu agir, tout de suite et sans perdre un instant…afin de se mettre devant une imminente catastrophe qui s’annonçait. Les Algériens avaient bien su comment saisir d’abord les leçons des années 1990 qui ont donné suite à une sorte de guerre civile et une crise politique des plus graves. Ensuite, ils avaient, du coup, bien saisi les leçons des pays du printemps arabe où les révolutions contre les régimes fantoches avaient tournées à la dérive; aujourd’hui et à l’occasion du deuxième anniversaire, les éléments nuisibles qui se sont introduits dans les milieux des manifestants célébrant cet anniversaire, cherchaient désespérément à forcer les manifestations à adopter l’option de la violence, en commençant par proférer des slogans qui n’incitaient pas à la protection de la paix sociale et à la sauvegarde de la stabilité du pays. Au fait, nous sommes tous d’accord, quant aux insuffisances et aux tares, existant dans l’action du gouvernement actuel. Cependant, dire que l’Algérie est une dictature miliaire, ça c’est du simple mensonge, c’est de la fabulation visant à tromper l’opinion… L’Algérie est une République dirigée par un président civil élu par le peuple ou une partie du peuple. Apparemment, il n’y a aucune dictature, encore moins qui serait de nature militaire. L’ANP, et jusqu’à preuve du contraire, s’est faite comme limites ses prérogatives et ses missions constitutionnelles. Et, toutes les interventions de l’armée dans une quelconque mission qui pourrait paraître un peu inopportune, se sont, tout le temps, accomplies dans un cadre transparent et légal, sans outrepasser les dispositions de la Constitution. L’actuel gouvernement vient de boucler sa première année de gestion. Une année à notre avis, trop courte pour pouvoir émettre un avis juste et objectif sur son bilan. Les luttes des clans et des groupes d’intérêt dans les sphères du pouvoir sont des choses, tout à fait, ordinaires dans la politique…c’est de la politique et non un pèlerinage.

À propos Abdelkader Benabdellah

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