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Hausse exagérée des prix des véhicules importés. L’étau se resserre sur les spéculateurs

Les prix des véhicules neufs importés sont exorbitants. Un état de fait qui n’arrange nullement les affaires des demandeurs. Malgré les instructions des autorités nationales supérieures afin de garantir l’accès à l’achat d’un véhicule neuf pour booster la filière et redynamiser le parc national des voitures, il se trouve que les prix ont paradoxalement grimpé au grand dam des clients qui désespèrent ainsi de pouvoir en bénéficier un jour, tellement la conjoncture économique, jugée difficile, influe sur leur pouvoir d’achat. A l‘approche de l’Aïd Al Adha puis la saison des vacances d’été puis la rentrée scolaire 2023-2024, ce n’est pas encore le bout du tunnel tant convoité par les demandeurs de véhicules neufs, eux qui, pourtant, nourrissaient leur espoir sur des prix cléments. Que faire au juste? Le gouvernement a décidé de s’impliquer pour voir ou fonctionne mal, concernant le marché des véhicules neufs en Algérie. De même que le ministère de l‘Intérieur a introduit certaines mesures administratives à l’effet de freiner l’ardeur des spéculateurs de la filière automobile. Tout compte fait, la conjoncture économique qui prévaut, ne permet pas aux demandeurs de véhicules neufs de pallier à la flambée des prix des voitures neuves à cause principalement de la hausse constante des prix, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur le pouvoir d’achat des citoyens. Le problème des marges colossales réalisées par les revendeurs de la filière dépasse tout entendement, de l’avis de professionnels du créneau. C’est à ce niveau que se situe le paradoxe tant le ministère de l’Intérieur affiche son intention d’y intervenir afin de rendre obligatoire le respect, sans exception, par tous les intervenants de la filière de la législation juridique. Face à cette situation, le gouvernement algérien, par la voix de M. Amirouche, Directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, annonce une série de mesures administratives strictes. Le but : Endiguer le phénomène de spéculation, largement responsable de cette inflation galopante. Le Directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, M. Amirouche, a alors annoncé une série de mesures administratives strictes visant à limiter le phénomène de spéculation sur les prix des voitures neuves en Algérie. Invité sur une chaîne de télévision algérienne, M. Amirouche a déclaré que le ministère de l’Intérieur envisage plusieurs actions pour endiguer cette situation. Parmi elles, la ratification des transactions commerciales, en collaboration avec les ministres des secteurs concernés. «Le citoyen est la victime de la spéculation», a déclaré M. Amirouche, incitant la population à ne pas se laisser entraîner par cette tendance. Il a assuré que des efforts étaient en cours pour renforcer le marché avec de nouvelles voitures dans le courant de l’année. M. Amirouche a donc souligné l’importance de la coordination entre les différents ministères pour faire face à la spéculation. C’est dire que les choses sérieuses commencent. Les spéculateurs de tous bords et leurs relais, entre autres les intermédiaires, devront donc réviser leur copie, eux qui sont dans le collimateur des pouvoirs publics centraux depuis un certain temps déjà. En effet, cette mesure vise non seulement à réguler les prix, mais aussi à garantir la transparence et l’équité dans les transactions commerciales. La revente à des prix exorbitants de voitures Fiat sur le marché automobile algérien a suscité une inquiétude croissante parmi les consommateurs et les Organisations de défense des droits des consommateurs. Cette pratique consiste à acheter les véhicules pour les revendre en ligne, réalisant ainsi des marges considérables et privant les acheteurs d’un accès abordable à ces voitures. Un exemple frappant de cette flambée des prix est observé avec les modèles Fiat 500 Dolce Vita. À l’origine, ces voitures étaient vendues à un prix de 2.665.000 dinars algériens, mais sur les plateformes de vente en ligne, elles sont actuellement négociées à des prix atteignant 350 millions de centimes, soit une augmentation massive. Une situation similaire est alors constatée pour les Fiat Tipo. Leur prix initial était de 2.995.000 dinars, mais il a maintenant grimpé jusqu’à 435 millions de centimes. Les marges réalisées par les revendeurs indépendants sont tout simplement colossales et cela pénalise directement les consommateurs algériens qui se voient contraints de payer des sommes bien supérieures à la valeur réelle de ces véhicules. Face à cette problématique, l’Organisation algérienne «Himayatek» qui défend les droits des consommateurs, a donc réagi en dénonçant ces pratiques dans une publication sur sa page Facebook. Ils soulignent que certains revendeurs augmentent les prix des voitures immédiatement après les avoir acquises. Des captures d’écran ont été partagées pour mettre en lumière l’ampleur de cette situation préjudiciable.

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