De nombreux produits de large consommation subissent une hausse importante de leur prix. Les consommateurs finaux se plaignent surtout que le ramadhan approche. Les producteurs agricoles aussi et les intermédiaires sont pointés du doigt. A qui profite cette situation alors ? Que compte faire le gouvernement pour alléger la pression sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Au niveau de tous les marchés de la ville d’Oran, Eckmuhl, Boulanger, El Hamri, St Eugène, Point du Jour…) on constate une hausse importante des prix. Et ce depuis plusieurs semaines, oignons, pommes de terre, tomates… aucun produit ou presque, n’est épargné. Il faut compter 150 à 180 DA pour un kilo de tomates, 75 à 80 DA pour un kilo de pommes de terre, entre 250 et 300 DA pour le petit pois. En quelques jours les prix ont doublé voire triplé pour certains produits. L’impact sur le pouvoir d’achat est bien réel. Et les citoyens n’en peuvent plus. Ils sont révoltés et expriment leur amertume sur les réseaux sociaux, les prix de fruits et légumes donnent le tournis, réplique dans un ton colérique un père de famille (Abed.Benouali) retraité qui touche une pension de 15.000 DA à notre question sur les prix ‘tout est devenu trop cher. Les prix des denrées de base, fruits, légumes, viandes, ont atteint des niveaux record depuis quelques semaines, avec un air ironique teinté d’amertume et d’impuissance. J’achète moins qu’auparavant. Je n’ai pas trop le choix de toute façon, on est obligés de s’adapter ». A perte de vue, dans les marchés, les prix des fruits et légumes s’envolent, ainsi que ceux de la viande rouge dont le kilo fracasse déjà le plafond des DA. Quant aux fruits, ils semblent devenir de plus en plus un luxe. Le sentiment de colère ne cesse d’enfler, alors que de nombreuses voix déplorent la faiblesse des efforts des pouvoirs publics pour contenir le problème de la hausse des prix de ces produits de base, et faire baisser les prix à des niveaux plus raisonnables, surtout en période du mois sacré – période durant laquelle la demande et la consommation explosent. La raison première de cette hausse reste le stockage une opération pratiquée par certains agriculteurs qui détiennent le monopole et imposent ainsi leur diktat, ces derniers maîtrisent à leur guise toutes les combines possibles susceptibles de réguler le marché des fruits et légumes et procèdent en toute liberté à la hausse des prix de certains produits.
