Le quotidien national espagnol » EL PAIS » fait état de deux morts et neufs disparus suite au naufrage de leur embarcation aux proximités des côtes de la Communauté de Murcia au Sud- Est de la péninsule ibérique le soir du samedi 27 mars. Trois rescapés du naufrage furent repêchés vivant car ils tentaient de regagner la plage de Percheles à la nage. Ces derniers ont déclaré aux autorités espagnoles la disparition de neuf autres personnes dont deux femmes et deux fillettes. Les opérations de recherche lancées par des équipes de sauvetage de la marine espagnole ont pu récupéré deux cadavres. L’embarcation qui a chaviré avait pris le départ de la côte Ouest soit de Mostaganem pour terminer en face de la plage de »Percheles » dans la localité de Mazarron rapporte »EL PAIS ». Les recherches furent maintenues depuis samedi en fin d’après-midi où plusieurs bateaux et deux hélicoptères de sauvetage maritimes mais sans succès de localiser d’autres survivants poursuit EL PAIS. Selon la même source, ce dispositif mis en place n’a pu retrouvé aucune trace ni de l’embarcation ni celles des effets ou vêtements des possibles naufragés. Le journal considère que le » corredor » qui unit l’Algérie avec le sud-ouest de la péninsule reste la deuxième route la plus active de l’émigration clandestine après celle des Iles Canaries. La nommée route de Levante est la plus dangereuse car c’est la plus longue et cette route justement qui a fait 217 morts parmi un total de 1717 noyés en mer autour du territoire espagnol selon l’APDHA (Asociacion Pro droits de l’homme de l’Andalousie). EL PAIS informe que sur les 42.000 arrivées d’émigrés clandestins en 2020, sur les côtes espagnoles, 11500 étaient des algériens. Selon un communiqué se référant à un document provenant des instances européennes où il est mentionné le modus opérandi avec lequel les mafias sont arrivées à renforcer les réseaux des »Pateras-Taxis équipées de puissants moteurs capables de faire des traversées en seulement deux à trois heures. Cette situation reste quand même un défi pour les forces de l’ordre espagnoles. Aussi faut-il le remarquer, poursuit le rapport, qu’il devient difficile de contrôler ces flux migratoires clandestins pour être très nombreux à tenter l’aventure.
