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Hadjairia (Ain-Temouchent). Les habitants demandent la réalisation de nouveaux établissements scolaires

Un nombre important d’habi-tants de la localité rurale de Hadjairia, distante de cinq (05) kilomètres environ du chef-lieu de commune et de la daïra de Hammam-Bou-Hadjar, scindant les routes nationales dont l’une desservant la wilaya de Sidi-Bel-Abbès , en allant via la ville montagneuse de Tessala, et la seconde allant à Ain-El-Arba par la commune de Sidi-Boumédiène, ont demandé par le biais de notre journal, l’inscription et la réalisation de deux (02) nouveaux établissements scolaires dont une (01) école primaire du fait que l’ancienne et actuelle école construite durant l’ère coloniale, nonobstant son extension, durant ces 10 dernières années, ne peut répondre aux besoins du grand nombre d’élèves, qui s’y sont accrus , en particulier, ceux qui pour la première fois, se sont vu acheminer vers les bancs de l’école , le lieu du savoir et de la science. Car, la localité de Hadjairia qui abritait une population durant les années 1970 et 1980, oscillait entre deux (02) mille et trois (03) mille âmes ; actuellement, celle-ci dépasse les cinq (05) mille habitants ou plus, et l’absence de nouveaux projets éducatifs, particulièrement les cycles primaire et moyen, pénalise les élèves et leurs parents qui demandent une nouvelle école primaire et un collège d’enseignement moyen qui n’a nullement vu le jour, depuis l’indépendance du pays. L’ancienne et actuelle école primaire se limite, comme prévoit la législation éducative du cycle d’enseignement primaire du pays, qu’au niveau de la 6ème année primaire et qu’un grand nombre d’élèves est censé la quitter pour poursuivre leur cycle moyen dans les collèges d’enseignement moyen (C.E.M), implantés au chef-lieu de la daïra de Hammam-Bou-Hadjar. Ces élèves admis au cycle d’enseignement moyen se trouvent contraints journellement de faire la navette (aller et retour) sur une distante de 10 km environ , durant toute l’année avec toutes ses saisons de froid et de chaleur , et parfois pédestrement. Les habitants demandent également une nouvelle mosquée, en raison de l’exiguïté du lieu de culte actuel qui a été réalisé en 1980, la salle de prière ne répondant nullement au nombre pressant de fidèles masculins et vu son étroitesse, elle épargne aux femmes d’ y aller accomplir les prières particulièrement à l’occasion des fêtes de l’Aïd et du Ramadhan.

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