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Habitat social collectif. L’autre phénomène de l’insécurité urbaine

Parler de la ville c’est parler de l’habitat, ce dernier représente plus des 3/4 des surfaces des villes. Le logement social ou (l’habitat social collectif) présenté comme solution aux problèmes de logements, souffre aujourd’hui et présente beaucoup de dysfonctionnements, allant des difficultés d’appropriation des espaces extérieurs et de leur gestion à la ségrégation et la destruction de la vie sociale. Les habitants de ces ensembles sont très sensibles aux risques sociaux, y compris ceux liés à la criminalité et à la victimation. Au cours des dix dernières années, le sentiment d’insécurité semble croître. L’insécurité urbaine et le sentiment d’insécurité peuvent avoir un impact sur la manière dont vit une ville ainsi que sur l’attrait et le fonctionnement de certains quartiers. Lorsque les habitants se sentent menacés, ils modifient leur style de vie, voire les manières dont ils font usage au quotidien de leur ville. Plusieurs facteurs contribuent à l’insécurité dans les cités.
Les conditions économiques et les problèmes sociaux sont généralement considérés comme les principales causes de ce phénomène, mais la sécurité est également influencée par l’environnement physique. La façon dont sont aménagés, conçues et bâties les cités d’habitat social comme c’est le cas à Hai Es Salem, Hai Ennour, Hai Es Sabah, Belgaid, et Tlélat, la façon dont les habitants s’identifient à l’environnement où ils vivent et la manière dont les espaces urbains sont traités et gérés influent sur la sécurité. La disposition et l’organisation des espaces urbains influent sur le degré de sécurité; elles peuvent contribuer à les rendre plus sûrs, comme elles peuvent également contribuer à les rendre plus dangereux. Un constat lénifiant de notre entourage fait ressortir, un tas de problèmes. Les parties communes au niveau des cités sont délaissées, les espaces extérieurs sont mal définis, les accès aux blocs très mal étudiés et ressemblent de plus en plus à des trous à rat, le barreaudage excessif sur toutes les façades et le blindage de la moindre ouverture. Donc l’insécurité urbaine a d’autres raisons que la violence.

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