Principale revendication des couches sociales et des masses populaires, le dossier du logement à Oran comme partout en Algérie est devenu un véritable problème. Les nombreuses formules d’aide et soutien par l’Etat et les nombreuses réalisations de logements à travers le territoire de la wilaya, et les efforts consentis par l’Etat n’arrivent pas à faire face à ce problème. Pourquoi les pouvoirs publics sont-ils incapables de face à cette situation. Si l’on tient compte des chiffres avancés par le ministère de l’habitat en matière de nombre de logements réalisés dans les différents programmes, on ne peut que nous féliciter des avancées réalisées. Hélas, sur le terrain la demande s’accroît et l’offre diminue. L’absence de contrôle sur la régularité et la sincérité des attributions de logements. Il serait pourtant dans la nature des choses que l’Etat exige des explications et des comptes sur la destinée de ces biens réalisés avec l’argent des contribuables. L’inspection Générale du ministère concerné, l’IGF et la cour des comptes ont été créés en grande partie pour effectuer ce genre de mission. On se demande, évidemment, pourquoi elles ne le font pas ou en tout cas pas assez. Pourtant, les dépassements sont parfois flagrants. A tel enseigne que l’on apprend même que de nouveaux bénéficiaires sociaux, ont d’ores et déjà, mis leurs appartements flambant neufs en location, ce qui se passe actuellement à Belgaid, Tlélat, Gdyel et dans plusieurs communes de la wilaya, d’ailleurs la presse locale avait fait état des annonces postées sur les réseaux sociaux relatives à la vente de logements sociaux. Mais pour l’heure, aucun responsable de cette situation n’a été ni sanctionné ou relevé de ses fonctions.
