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Grand perdant à l’APW et absent dans la majorité des assemblées communales. Le FLN entame mal la bataille des sénatoriales

A quelques semaines de la tenue à Oran des sélections primaires du Conseil de la Nation, le FLN parti politique pour la première fois «minoritaire» dans les assemblées communales et grand absent à l’APW après son échec cuisant lors des élections locales du 27 novembre 2021, donne encore la nette impression de naviguer à vue malgré les remaniements et la fusion de ses trois mouhafadates Est, Centre et Ouest en une seule. Le changement du mouhafed intérimaire par un autre n’est pas prêt e régler le sempiternel problème de leadership ni en mesure de faire face à l’arrivée en puissance d’autres formations telles le Front Moustakbal, le mouvement El Bina de Abdelkader Begrina, le Hamas de Mokri et de loin le RND qui lui disputent sérieusement la prochaine bataille des sénatoriales. D’abord parce que le vieux front n’arrive pas à rassembler comme il se doit ses militants divisés et sans cesse en proie aux déchirements après les retentissantes débâcles du parti aux élections législatives et locales, ensuite il risque de laisser des miettes à cause du retard flagrants pris dans le processus interne de renouvellement de ses structures organiques en prévision du prochain Congrès prévu en mars…
Pour les observateurs politiques sur la scène locale, il y a l’autre raison selon laquelle les autres formations tels le Bina et le Moustakbal qui ont affiché récemment leur intention de postuler aux sénatoriales par l’entremise de leurs élus de l’APW. C’est dire que le FLN risque d’avoir fort à faire à réunir ses élus dans les assemblées locales dont certains, dit-on dans les coulisses, semblent décidés à marcher avec les candidats d’autres formations et c’est là surtout où réside la grande problématique à laquelle fait face aujourd’hui le plus vieux des partis en Algérie à Oran. Il s’agit ni plus ni moins de la réticence manifeste de ses propres élus et militants dont beaucoup avaient rejoint d’autres formations la veille des élections locales et ensuite, du fait que ce parti ne cesse de dénoncer certains de ses militants et candidats qu’il accable de tous les maux et les accuse « d’avoir violé le serment et trahi le FLN» et qu’ils n’ont, par conséquent, aucun droit légitime qu’il soit afin de réintégrer le parti ni de postuler d’ailleurs en son nom lors des prochaines échéances.

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