Le douar Moualek relevant de la commune de Oued Tlelat demeure oublié et semble ne pas avoir son droit au développement local. Cette bourgade qui compte plus de 400 habitants s’étend vers d’autres douars de ladite commune. Les habitants souffrent chaque jour du manque de toutes les commodités nécessaires telles que le transport public, dispensaire, école, centre culturel.
En effet, Moualek ne semble bénéficier d’aucune considération en matière de développement local et social, manque de tout autre moyen de loisir et de distraction. Les jeunes de ce douar vivent dans la léthargie. Outre ces problèmes, les élèves et lycéens contraints de parcourir chaque jour 03 Km pour rallier les bancs de leur établissement à Mahdia et 05 pour Tlélat, une situation pénalisante, à la fois, pour les élèves et les parents. Désespérés de la détérioration de leur cadre de vie, l’absence d’un dispensaire, structure pourtant indispensable pour les visites et soins d’urgence, les habitants de cette bourgade réclament l’amélioration des conditions de leur cadre de vie. Ils lancent un appel pressant aux responsables et élus pour intervenir et mettre fin à l’isolement. Ces derniers ont indiqué que leur localité est marginalisée sans aucune volonté de la part des responsables pour améliorer et minimiser la souffrance. Ils affirment en ce sens que les contrées de Tlélat à savoir Douar Moualek, Mahdia et chkalil, sont dépourvues de toutes commodités. Aujourd’hui, les autorités locales nous ont délaissés et nous ont mis en marge du développement. Certains responsables et élus n’appliquent pas et ne respectent pas les orientations du gouvernement et refusent surtout d’apporter des réponses aux besoins des populations
