Gestion communale de Saïda-ville. Un maire, ça ne s’improvise pas !

En butte au laxisme et aux luttes d’intérêts qui la minent, les dissensions entre les 33 membres élus de l’APC de Saida continuent leur bonhomme de chemin. Alors quel chapitre à mettre à ce spectacle communal pulvérisé par la bêtise, l’incompétence, la cupidité, le manque de communication et surtout le manque de savoir-faire en matière de gestion communale; et là, ce n’est qu’une partie visible de l’iceberg, pense le commun des mortels, ici à Saida qui, semble-t-il, est frappé par la malédiction et l’irresponsabilité. Dans la rue comme dans les cafés de la place publique, la conversation tourne autour de l’APC de Saida qui brille par son silence observé depuis les élections locales du 27 novembre dernier. Cette situation, engendrant une flopée de problèmes et de chamailleries entre élus, ne fait que provoquer le mécontentement des citoyens et même de l’Administration locale. En attendant, la population de Saida, pacifiste et docile de nature, se retrouve avec une Assemblée fragile, tétanisée par les dures réalités du terrain. Actuellement, la population de Saida se retrouve « otage » des parrains, des larbins, des coquins et des copains qui, tapis dans l’ombre, ne cessent de tirer les ficelles. «Que faire», s’interrogent les Saïdis.